Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans les années 1650, un lettré du Zhejiang qui s'était acquis quelque notoriété en rédigeant des Vies de femmes illustres, se lança, à la demande...
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Dans les années 1650, un lettré du Zhejiang qui s'était acquis quelque notoriété en rédigeant des Vies de femmes illustres, se lança, à la demande de son éditeur, dans la littérature licencieuse. A l'ombre des pêchers en fleur, " écrit en une dizaine de jours de pluie ", conte l'histoire d'un jeune étudiant volant de succès en succès - aux examens mandarinaux comme auprès de la gent féminine. Le plus grand attrait de ce roman frais et enlevé, outre la peinture satirique des embûches - envie, cupidité et malfaisance - guettant tout candidat à la carrière mandarinale, est qu'il se fait le chantre de ces femmes aux âmes passionnées, sensuelles, qui ne trichent pas et aiment à en mourir. Veuves, nonnes, épouses délaissées, servantes futées, jeunes filles recluses... notre galant les séduit toutes, mais contrairement à Don Juan, il n'en abandonne aucune, s'arrange pour les satisfaire et les emmènera avec lui au paradis des immortels. Ce roman qui bafoue morale et convenances ne connaît qu'une loi, celle de la fiction, où talent et beauté conduisent au bonheur.