Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
0n sait que Diderot assuma son rôle de salonnier en tant que moraliste et qu'il fit, entre autres, l'éloge de Greuze parce que sa peinture éduquait...
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0n sait que Diderot assuma son rôle de salonnier en tant que moraliste et qu'il fit, entre autres, l'éloge de Greuze parce que sa peinture éduquait et édifiait le spectateur, lui donnant des leçons de vertu. Encore qu'il pressente que la beauté comme la bonté souvent ennuient, peu s'en faut déjà, dans le Traité du Beau, que Diderot n'associe le beau, sinon à l'utile et au vrai, du moins au bon (la Sainte-Trinité du code moral), c'est-à-dire à un idéal vertueux conçu comme une source infaillible de bonheur. On reconnaîtra là le philosophe des Lumières et sa Raison éclairée. Le siècle, pour sa part, détournera la notion au profit du sublime, autre abstraction idéale, inaccessible et inconnue, à laquelle tout le Romantisme (et Schiller en tête) aspirera jusqu'à Baudelaire, qui y verra ni plus ni moins qu'un " anti-spleen ".
On sait que Diderot assuma son rôle de salonnier en tant que moraliste et qu'il fit, entre autres, l'éloge de Greuze parce que sa peinture éduquait et édifiait le spectateur, lui donnant des leçons de vertu. Encore qu'il pressente que la beauté comme la bonté souvent ennuient, peu s'en faut déjà, dans le Traité du Beau, que Diderot n'associe le beau, sinon à l'utile et au vrai, du moins au bon (la Sainte-Trinité du code moral), c'est-à-dire à un idéal vertueux conçu comme une source infaillible de bonheur. On reconnaîtra là le philosophe des Lumières et sa Raison éclairée. Le siècle, pour sa part, détournera la notion au profit du sublime, autre abstraction idéale, inaccessible et inconnue, à laquelle tout le Romantisme (et Schiller en tête) aspirera jusqu'à Baudelaire, qui y verra ni plus ni moins qu'un "anti-spleen" .