Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" L'identification est la forme la plus originaire du lien affectif à un objet. " Huit études, rédigées sur une période de dix ans, tentent de tirer...
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" L'identification est la forme la plus originaire du lien affectif à un objet. " Huit études, rédigées sur une période de dix ans, tentent de tirer les implications, pour la psychanalyse, de cette phrase énigmatique du dernier Freud.
Ces implications sont multiples : " éthiques " et " politiques " (la psychanalyse est-elle à même de nous libérer d'une conception autoritaire du " lien social " ?), thérapeutiques (la cure analytique peut-elle, doit-elle se distinguer de l'hypnose ?), théoriques (le concept d'" inconscient " échappe-t-il vraiment à la problématique de la conscience, à la philosophie du sujet ?). Qu'ils traitent de Freud, de Lacan, de Michel Henry ou de Lévi-Strauss, de la rhétorique ou de l'anthropologie de la transe, les essais ici rassemblés réenvisagent toutes ces questions, au risque de déranger quelques certitudes bien ancrées. A l'écart du freudisme orthodoxe comme de sa version lacanienne, ils se frayent une nouvelle voie à travers la psychanalyse. A la fin, on se demande s'ils n'aboutissent pas tout simplement ailleurs.
Mikkel Borch Jacobsen enseigne à l'Université de Washington (Seattle). Il a publié chez Flammarion Le Sujet freudien (1982) et Lacan, le maître Absolu (1990).