De ce que je retiendrai de ce roman : l'histoire d'une très belle rencontre. Celle d'un homme revenu de la guerre de 14, gueule cassée, et en rupture avec sa famille avec une petite fille pleine de rêves et pourtant si réaliste sur sa condition.
Un duel se joue entre ces deux êtres obligés de se cacher et le "shériff" de la ville qui veut récupérer la fille.
Dans la première partie du roman, Quinn revient auprès de sa mère mourrante de la grippe espagnole, seule dans son lit, abandonnée par son mari. Mère et fils se retrouveront dans les brumes de la fièvre maternel.
Puis
la seconde partie commence, Sadie poussant Quinn à se venger de la mort de sa soeur, cherchant ainsi à se proteger du shériff, par ailleurs cousin du-dit Quinn et véritable auteur du meurtre et du viol de la soeur de Quinn.
Un peu de magie, beaucoup de rêves et de rituels enfantins dans ce roman, venant contrebalancer les descriptions de la guerre.
Un titre que j'ai trouvé toutefois un peu "fort" par rapport à l'ambiance générale du roman.
L'image que je retiendrai :
Celle des gri-gris que Sadie disposent un peu partout, et qui rappellent à Quinn les portes-bonheurs de sa soeur.
Longuet
Quinn Walker revient dans sa ville natale de Flint, en Australie, après une longue absence. A seize ans, accusé du viol et du meurtre de sa soeur dont il était très proche, il s'est enfui, a vécu de petits boulots et s'est engagé. Il se cache toujours et rencontre une orpheline menacée du même sort que ce que sa soeur a subi. Ils vont s'entraider pour survivre.
Ce roman me tentait beaucoup, j'ai toujours du mal à résister à l'Australie mais je n'y ai pas trouvé que ce que je souhaitais. La relation entre Quinn et la petite fille est certes jolie mais sans grande originalité et j'ai toujours du mal avec ce qui sort de la "normalité", or cette petite fille est parfois à la frontière entre le réel et le surnaturel.