Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Colonel Chabert et L'Interdiction : une même obsession des fortunes mal acquises ; deux figures de femme, nouvelles physionomies de cette " femme...
Lire la suite
Le Colonel Chabert et L'Interdiction : une même obsession des fortunes mal acquises ; deux figures de femme, nouvelles physionomies de cette " femme sans cœur " que Balzac peignit si souvent comme l'incarnation de la Restauration.
"Mme Ferraud n'aimait pas seulement son amant dans le jeune homme, elle avait été séduite aussi par l'idée d'entrer dans cette société dédaigneuse qui, malgré son abaissement, dominait la cour impériale. Toutes ses vanités étaient flattées autant que ses passions dans ce mariage. Elle allait devenir une femme comme il faut". "La marquise était douée d'une profonde indifférence pour tout ce qui n'était pas elle ; les hommes l'amusaient, mais aucun d'eux ne lui avait causé ces grandes excitations qui remuent profondément les deux natures et brisent l'une par l'autre. Elle n'avait ni haine ni amour. [... ] Elle ne se remuait pas, ne s'agitait point ; elle parlait, car elle savait qu'en disant deux mots une femme peut faire tuer trois hommes". Le Colonel Chabert et L'Interdiction : une même obsession des fortunes mal acquises ; deux figures de femme, nouvelles physionomies de cette "femme sans coeur" que Balzac peignit si souvent comme l'incarnation de la Restauration.