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XXe siècle
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Japon
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1984
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Tengo
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Aomamé
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mondes parallèles
Probablement le plus palpitant de la trilogie, ce roman donne à entendre une troisième voix, celle d'Ushikawa, détective lancé à la recherche d'Aomamé et qui vient alimenter le mystère dés le départ puis donner des éléments de réponses que même Tengo ne connaitra jamais. Belle trouvaille de la part d'Haruki Murakami car cela donne un nouveau souffle à l'histoire, la délie et permet de prendre un peu de recul. Nos deux personnages sont toujours présents et l'on suit leur progression, leurs interrogations. Mais Ushikawa apporte l'élément palpitant. Il est à la fois l'intrus et
celui qui devait faire son apparition pour donner de la consistance au roman.
Evidemment , Murakami ne serait pas Murakami s'il apportait à la fin toutes les réponses. Aussi l'imagination du lecteur fera-t-elle l'autre moitié du chemin une fois le roman achevé. Tengo et Aomamé ont-ils réussi à rejoindre le monde de 1984 ? Plusieurs indices, judicieusement disséminés nous prouvent que non. Pourtant la plénitude dans laquelle ils baignent à la fin du troisième livre apporte le repos escompté.
Au-delà de l'histoire complexe, c'est à une réflexion sur l'écriture elle-même, la fonction d'écrivain, que nous convie Haruki Murakami. Par le biais de Tengo il nous donne à voir son propre travail dans lequel il mêle fiction et réalité, les conséquences sur le lecteur, sur les personnages qui sont à la fois guidés et mus par leur propre vie de papier. Dans 1Q84 c'est la fiction qui rejoint la réalité mais, allez savoir pourquoi, je pensais que la fin nous apprendrait que Tengo et Aomamé étaient des êtres de papier !
La plume de Murakami est proprement envoûtante, au point que les descriptions du quotidien s'adaptent parfaitement à l'histoire. C'est une écriture fouillée dans laquelle on dissèque les sensations , les émotions des personnages pour nous les rendre proches.
1Q84 est une oeuvre aboutie que je suis ravie d'avoir lue.
1Q84, tome 3
Probablement le plus palpitant de la trilogie, ce roman donne à entendre une troisième voix, celle d'Ushikawa, détective lancé à la recherche d'Aomamé et qui vient alimenter le mystère dés le départ puis donner des éléments de réponses que même Tengo ne connaitra jamais. Belle trouvaille de la part d'Haruki Murakami car cela donne un nouveau souffle à l'histoire, la délie et permet de prendre un peu de recul. Nos deux personnages sont toujours présents et l'on suit leur progression, leurs interrogations. Mais Ushikawa apporte l'élément palpitant. Il est à la fois l'intrus et celui qui devait faire son apparition pour donner de la consistance au roman.
Evidemment , Murakami ne serait pas Murakami s'il apportait à la fin toutes les réponses. Aussi l'imagination du lecteur fera-t-elle l'autre moitié du chemin une fois le roman achevé. Tengo et Aomamé ont-ils réussi à rejoindre le monde de 1984 ? Plusieurs indices, judicieusement disséminés nous prouvent que non. Pourtant la plénitude dans laquelle ils baignent à la fin du troisième livre apporte le repos escompté.
Au-delà de l'histoire complexe, c'est à une réflexion sur l'écriture elle-même, la fonction d'écrivain, que nous convie Haruki Murakami. Par le biais de Tengo il nous donne à voir son propre travail dans lequel il mêle fiction et réalité, les conséquences sur le lecteur, sur les personnages qui sont à la fois guidés et mus par leur propre vie de papier. Dans 1Q84 c'est la fiction qui rejoint la réalité mais, allez savoir pourquoi, je pensais que la fin nous apprendrait que Tengo et Aomamé étaient des êtres de papier !
La plume de Murakami est proprement envoûtante, au point que les descriptions du quotidien s'adaptent parfaitement à l'histoire. C'est une écriture fouillée dans laquelle on dissèque les sensations , les émotions des personnages pour nous les rendre proches.
1Q84 est une oeuvre aboutie que je suis ravie d'avoir lue.