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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Room c'est l'histoire incroyable de Jack, 5 ans, né il y a 5 ans en captivité. Sa mère est séquestrée depuis des années par le "Méchant Nick" comme le nomme le petit garçon. Sa naïveté et son regard d'enfant qu'il porte sur le monde est extrêment touchante, mais sa maman se rend vite compte que ses questions se font plus précises et plus curieuses sur le monde extérieur. Il est temps pour elle de trouver un moyen de faire sortir son fils de cette prison.
Un roman bouleversant, raconté par ce petit homme mûr et plein d'esprit.
Magnifique.
Chacun qui lit ce livre a ressenti une gène face à ce terrible huis clos.
1 chambre, 1 mère et son enfant. Lui est né ici. pourquoi sont ils là? comment se construit un enfant sans contact avec "le dehors" et les autres? Car pour toute altérité Jack n'a que sa mère et le "grand méchant Nick" craint et redouté chaque soir.
Pour lui, cette chambre c'est sa réalité et la seule possible. Mais un jour, tout se fissure. Sa mère vascille, et une terrible "autre réalité" vient faire effraction dans le bonheur de Jack.
Il est dérangeant de se demander alors, ce qu'est ce fameux
"bonheur" dont tout le monde parle! Car parfois, quand on ne connait rien d'autre, on est heureux comme on est!
Même si l'histoire est touchante et prenante, quelque chose sonne faux...
les vrais enfants ne parlent pas comme ça... Seuls les adultes croient que les enfants parlent comme ça.
Afin d’apprécier pleinement ce petit bijou littéraire, il faut en dévoiler le moins possible. On peut simplement remarquer le coup de force du roman, toute l’histoire est racontée du point de vue d’un enfant de cinq ans, qui nous décrit l’univers de la Chambre où il est né avec ses propres mots, inventions de langages et interprétations sur sa vie et celle de sa mère. On n’en sait pas plus en débutant notre lecture, pourquoi cet enfant et sa Maman (jamais nommée autrement) vivent-ils enfermés dans cette chambre ? Ce roman est passionnant pour les multiples entrées qu’il
offre aux lecteurs. L’utilisation des contes et des histoires enfantines, le développement de l’enfant, la relation mère-fils, un clin d’œil au Monte-Cristo de Dumas où un court passage du roman flirte avec les meilleurs thrillers.
Une fois passer le cap de la première partie, on est submergé par une vague de questions, on ne peut plus s'arrêter de lire.
Ce superbe roman relate l'histoire d'une mère captive de son bourreau qui trouve la force de vivre à travers l'éducation de son enfant.
C'est à travers un roman écrit avec les mots d'un enfant que l'on découvre que pour vivre, il va falloir tout tenter.
Un roman sur les tragédies de la vie, sur l'innocence enfantine et l'amour maternel. Une pépite !
Autriche, fin avril 2008. L'affaire Fritzl, éclate au grand jour. Joseph Fritzl, le "monstre autrichien" est un père de famille originaire d'Amstetten qui emprisonna viola et battit sa fille dans un abri anti-atomique pendant... 24 ans. De ce fait divers sordide Elisabeth, sa fille donnera naissance à 7 enfants tous engendrés par son père. Certains d'entre eux comme Kerstin, l'ainée de la fratrie, née en 1989, vivront cloîtrés dans la cave jusqu'à leur sortie en 2008, soit 19 ans sans voir la lumière du jour.
C'est suite à la révélation de cette affaire qu'Emma Donoghue, une
écrivain d'origine irlandaise et vivant désormais au Canada, eu l'idée d'écrire Room, en s'interrogeant sur ce que pouvait être le quotidien d'une mère séquestrée pendant plusieurs années et de son fils Jack, né en captivité, et vivant tous deux dans une chambre de 10 m². Ce livre qui fut un grand succès à sa sortie, permis à son auteur(e) Emma Donoghue d'être révélé dans le monde entier, Room ayant été finaliste du prestigieux Man Booker Prize 2010, un peu l'équivalent du Goncourt pour les pays du Commonwealth.
Aujourd'hui, j'ai 5 ans. Hier soir j'en avais 4 quand j'ai été me coucher dans Petit Dressing, mais abracadabra ! il fait encore nuit et je me réveille dans Monsieur Lit avec mes 5 ans. Avant, j'avais 3 ans, et 2, et 1 an et avant 0 an. "Est-ce que j'ai eu des moins que zéro ?
- Hein ? " Maman s'étire de tout son long.
"Quand j'étais au Ciel. Est-ce que j'avais moins 1, moins 2, moins 3 ans... ?
- Mais non, les chiffres n'ont commencé que quand tu es tombé de là-haut.
- Par Madame Lucarne. Tu étais toute triste avant que j'arrive dans ton vente.
- Bien vrai." Maman se penche pour allumer Madame Lampe qui fait la lumière, rapide comme l'éclair: clac !
Les premières phrases du livre nous mettent dans l'ambiance derechef. Jack vit depuis sa naissance dans une chambre de quelques m² où tout les objets s'y trouvant (Petit Dressing, Madame Lampe ou Monsieur Lit...) ont pour lui une importance capitale. C'est qu'ils constituent son seul univers, imaginé par sa mère pour l'aider à grandir. Rien d'autre n'existe et ce que Jack peut découvrir au travers de la télévision n'existe pas n'étant que pure invention afin de les divertir. Mais au moment de fêter ses 5 ans, sa mère se rend bien compte qu'elle ne pourra duper Jack encore longtemps et pour son bien, tentera l'impossible pour le faire s'enfuir.
Si ce post vous convainc et que vous vous laissez tenter, vous aurez l'occasion de lire 2 livres en un. La chronique quotidienne de la vie de Jack et sa mère dans leur abri de jardin capitonné, mais aussi le dur apprentissage du monde (le vrai) de Jack ou tout est plus grand, plus bruyant et plus rapide...
Je tiens enfin à tirer mon coup de chapeau à Virginie Buhl la traductrice de Room qui a su retranscrire à merveille l'univers de Jack dans notre langue.
AL
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/02/room-de-emma-donoghue.html
Un petit garçon de 5 ans, plein de vie, une mère qui le protège, qui le prépare mais à quoi ? Quel danger pousse une mère à risquer l'ultime décision ?
Leurs places dans nos sociétés ?
On ne peut pas rester indifférent , ce livre est bien construit, bien écrit, choquant mais d'une belle sensibilité.
Séquestrés dans une chambre-cellule pendant plusieurs années, une jeune mère et son fils de 5 ans, né durant l'enfermement, retrouvent la liberté.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans la première partie de cette histoire: le parti pris de décrire un univers carcéral par les mots et la sensibilité d'un enfant était sans doute nécessaire mais m' a semblé redondante, presque agaçante, ne parvenant pas à provoquer en moi de sentiment d'empathie et de compassion.
En revanche, la re-sociabilisation de la mère et de l'enfant, dans leurs premiers jours de liberté, est passionnante,
par l'analyse au scalpel des difficultés rencontrées face aux petites choses du quotidien:
la perte des repères pour l'enfant, le sentiment d'insécurité face à la nouveauté d'un univers inconnu, l'apprentissage de la relation à l'autre, tant de thèmes de réflexions analysés avec justesse, tendresse et parfois une certaine dose d'humour.
Au final, un livre original et surprenant.
L'histoire de Jack, 5 ans, vivant en captivité avec sa maman dans une seule pièce, m'a fortement touchée. Ce petit garçon, privé du monde extérieur qu'il ne connaît même, est pourtant merveilleux d'intelligence ! Ce récit fait à la première personne par Jack nous plonge dans les pensées d'un petit garçon, et si les premières pages ont été plutôt difficiles à lire pour moi - justement à cause de ce point de vue enfantin, d'un langage spécifique qu'il s'est approprié -, sa naïveté, son amour pour sa maman m'ont attendrie. La maman, elle, tente de créer dans cette unique pièce un espace accueillant, chaleureux pour protéger son garçon, qui s'y sent d'ailleurs en sécurité et en apprécie le confort tout relatif ! Elle l'éduque et l'instruit comme elle le peut, le lien entre Jack est sa maman est tellement puissant... A la fin du roman, j'ai été frustrée de devoir laisser ces personnages, tellement désireuse de les suivre encore, de les voir évoluer ! Un roman bouleversant !
"Tu ne comprends donc pas ?" Maman prend mes pouces et les serre fort. "On est comme les personnages d'un livre et, lui, il ne laisse personne l'ouvrir."
Jack est un petit garçon précoce à l'imagination débordante. Reclus dans une pièce de quelques mètres carrés avec sa maman, il ignore tout du monde extérieur. Pour l'équilibre et la survie de l'enfant, sa mère s'est ingéniée à créer un univers douillet à portée de sa compréhension et le soustraire ainsi de l'horreur réelle de leur condition. La curiosité grandissante de l'enfant fera voler leur quotidien en éclats, révélant
ainsi la possibilité d'une existence en dehors de la chambre.
Emma Donoghue réussit le tour de force de nous faire entrer dans la tête d'un petit bonhomme de cinq ans tout en évitant l'écueil des clichés larmoyants. L'ordre brouillonnant des pensées de Jack, son langage imagé alignant les fautes de syntaxe sont parfaitement rendus. On est sidéré par la justesse de l'écriture et l'éclatante tonalité donnée au récit. Plus que tout, Room est l'histoire rédemptrice d'un amour maternel infiniment puissant.
Afin d’apprécier pleinement ce petit bijou littéraire, il faut en dévoiler le moins possible. On peut simplement remarquer le coup de force du roman, toute l’histoire est racontée du point de vue d’un enfant de cinq ans, qui nous décrit l’univers de la Chambre où il est né avec ses propres mots, inventions de langages et interprétations sur sa vie et celle de sa mère. On n’en sait pas plus en débutant notre lecture : pourquoi cet enfant et sa Maman (jamais nommée autrement) vivent-ils enfermés dans cette chambre ?
Ce roman est passionnant pour les multiples entrées qu’il
offre aux lecteurs. L’utilisation des contes et des histoires enfantines, le développement de l’enfant, l’étude de philosophie du langage, la relation mère-enfant, un clin d’œil au Monte Cristo de Dumas où tout un court passage du roman flirte avec les meilleurs thrillers.
Un bouquin impossible à lâcher !
Un roman d'une intensité rare.
Chaque chapitre m'a envoyé une vague d'émotions énormes, limite tsunami.
Il y a dans la construction de ce roman une maîtrise incroyable. Comment Emma DONOGHUE réussit elle à faire se cotôyer tant d'amour avec tant d'horreur ???
Pour moi, la plus grande force de ce roman tient à l'évolution de la relation Mère-Fils et de chacun d'eux individuellement en fonction des événements. Là, l'auteur est vraiment très forte.
Je suis sans voix, sans mots, face à cette histoire inspirée de faits réels et pourtant je l'ai terminée il y a déjà 2
semaines.
Alors pourquoi pas de coup de coeur sur ce livre me direz vous ?!
Pour une raison très bête et très simple, c'est que j'ai failli abandonner dans les 50 premières pages.
Le langage très enfantin avec la personnalisation des objets (Monsieur chaise, Monsieur lit ...), même s'il sert parfaitement le récit, m'a vraiment paru pénible au début.
Mais heureusement que j'ai persévéré !!!
Pour ceux que le sujet n'effraie pas, c'est un roman incontournable.
Voici un huis-clos intéressant. Raconté par Jack, petit garçon de huit ans pour qui la vie se réduit à une pièce, ses copains Dora l'exploratrice et "petit dressing" son lit. Pour occuper son fils dans cette pièce, sa mère transforme tout en jeu : les coquilles d'oeufs forment un serpent sous le lit, les boîtes de conserve vide deviennent un château fort, le sol sous le tapis une piste de course.
Pourtant, sa mère n'a qu'une obsession : sortir. Jack ne le comprends pas, qui n'imagine pas un univers plus grand que sa chambre. Mais sa mère est déterminée.
Attention, spoiler :
La
seconde partie du roman se déroule donc "'dehors", où tout est nouveau pour Jack. Et là, j'ai trouvé que le roman devenait lassant. La société américaine est décrite dans ses travers. Ainsi, l'oncle qui veut emmener Jack au musée mais qui auparavent fait un détour par le centre commerciale avec sa fille capricieuse. Résultat : pas de visite au musée.
La mère de Jack, si liée à son fils, devient distante avec lui, ne prenant plus le temps de lui expliquer tout ces changements.
Le personnage du petit garçon en devient presque "dilué", perdu au milieu des adultes. Il perd de sa singularité et donc de son intérêt, finalement.
Ce roman ne sera donc pas un coup de coeur pour moi, plutôt un roman intéressant sur la captivité, comme l'a été "Twist".
L'image que je retiendrai :
Celle de Jack demandant le tapis dans lequel il s'est enfui, et que sa mère veut jeter, ne le supportant plus.
... traiter un tel sujet.
L'enfermement, la fusion mère-enfant, le lien qui malgré tout se crée entre la victime et son bourreau.
Et puis l'après ...
Comment se reconstruire après cela ? Comment reprendre une vie normale ?
Donoghue réussit le tour de force de nous immerger dans une terrible histoire de séquestration à travers le vécu d'un petit garçon de 5 ans et de sa maman, sans verser dans le voyeurisme ou le manichéisme. Exceptionnel compte-rendu psychologique du récit d'une captivité, fine analyse des relations mère-enfant, sur un sujet aussi sensible Donoghue m'a impressionné !
La prouesse d'Emma Donoghue réside dans sa capacité à tenir sur la durée en nous plaçant dans la peau de Jack, un enfant de tout juste 5 ans, vocabulaire compris. Enfermé depuis sa naissance avec sa mère dans une chambre, tout son monde tient en quelques mètres carrés et les images de la télévision. Cependant on se lasse parfois des expressions enfantines par lesquelles le héros désigne « Madame Table », « Grand Méchant Nick » et « Monsieur Tapis ». L'intrigue est là encore une bonne trouvaille, même si à mon goût on met trop de temps à découvrir le nœud de l'histoire, l'élément qui va venir perturber la routine tranquille du garçon et de sa mère. Room se lit bien mais trop de choses sentent l'artifice pour qu'on se laisse totalement prendre au jeu.
"On est comme les personnages d'un livre et, lui, il ne laisse personne l'ouvrir."
Jack est un petit garçon précoce à l'imagination débordante. Reclus dans une pièce de quelques mètres carrés avec sa maman, il ignore tout du monde extérieur. Pour l'équilibre et la survie de l'enfant, sa mère s'est ingéniée à créer un univers douillet à portée de sa compréhension et le soustraire ainsi de l'horreur réelle de leur condition. La curiosité grandissante de l'enfant fera voler leur quotidien en éclats, révélant la possibilité d'une existence en dehors de la chambre.
Emma Donoghue réussit le tour de force de nous faire entrer dans la tête d'un petit bonhomme de cinq ans tout en évitant l'écueil des clichés larmoyants. L'ordre brouillonnant des pensées de Jack, son langage imagé alignant les fautes de syntaxe sont parfaitement rendus. On est sidéré par la justesse de l'écriture et l'éclatante tonalité donnée au récit. Plus que tout, Room est l'histoire rédemptrice d'un amour maternel d'une puissance infinie.