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France, 1970, deux jeunes adolescents s’ennuient terriblement dans la colonie catholique où ils passent leurs vacances. Sensibles et sentimentaux, ils se rapprochent, s’apprivoisent, se touchent, se découvrent. Une attitude qui ne sera pas du goût des responsables du centre. Benoît et Marcel basculent alors dans l’univers tragique et implacable de l’intolérance, de la jalousie et de la haine. Qui peut dire ce qu’est l’amour ? Depuis l’aube des temps, artistes et écrivains ont leur propre définition de ce sentiment à la fois merveilleux et déroutant, tour à tour euphorisant ou destructeur.
Mais le plus insupportable arrive quand la société et ses préjugés archaïques condamnent l’adolescence et la naissance du désir, compliquant encore un peu plus la construction de l’identité sexuelle. C’est tout le sens des « Évadés du coeur », cri de colère d’une intensité rare et appel vibrant à la tolérance et à l’amour.
