En cours de chargement...
Un ministre américain et sa famille achètent à Lord Canterville son château et tout ce qu'il contient... fantôme compris. Mais la famille Otis n'a vraiment pas peur des fantômes. Alors, lorsqu'un spectre qui a l'habitude de terroriser tout le monde se trouve confronté à deux jumeaux qui ne pensent qu'à lui jouer de mauvais tours, il est plus que déconcerté. Humour anglais au programme ! Oscar Wilde s'en donne à coeur joie en décrivant les malheurs d'un spectre qui ne sait que faire pour effrayer une famille qui lui offre de l'huile pour lubrifier ses chaînes : le bruit empêche tout le monde de dormir ! Dans le registre du rire grinçant, le deuxième conte, "Le Crime de Lord Arthur Savile", narre les mésaventures d'un homme à qui l'on a prédit, en lisant dans les lignes de sa main, qu'il allait commettre un crime.
Du coup, il se sent obligé de tuer quelqu'un, pour se délivrer de cette malédiction. Et l'on termine avec une courte histoire mettant en scène un millionnaire modèle.
Ça me hante
Oscar Wilde inverse les rôles dans cette histoire de fantôme où c'est le spectre qui en arrive à craindre les hôtes de la demeure qu'il est censé hanter. Ce rapport de force devient vite comique forcément, entre les gags des espiègles garçons et un fantôme qui tombe malade et prend peur à leur place. Le mystère de cet ectoplasme pas vraiment maléfique sera levé par la jeune fille de la famille dans un final assez touchant.
L'humour tantôt grotesque tantôt corrosif d'Oscar Wilde donne corps à un récit plutôt convenu qui pourra plaire à un jeune public, même s'il passera peut-être à côté de quelques piques !