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À l’aube du troisième millénaire, alors que l’humanité n’a jamais autant contrôlé la nature, son rôle dans l’organisation du vivant fait débat. Espèce divergente par sa capacité à façonner son environnement et à s’interroger sur sa condition, l’homme est-il autant maître de son destin qu’il aime l’affirmer ? Les sociétés n’auraient-elles pas un « mèmome » qui guiderait leur développement, à l’instar du génome programmant les êtres vivants ? Rejetant créationnistes et évolutionnistes, Daniel Gay se place délibérément sur le terrain scientifique pour alimenter la réflexion sur l’homme, la société et le vivant.
Nourrissant son propos avec les derniers débats et découvertes, résolument transversal dans son approche, il remet l’homme à sa vraie place : celle d’une espèce divergente dans la « complétude terrestre ». À l’aune de l’extraordinaire foisonnement scientifique actuel, il nous offre les clés pour repenser l’homme dans sa relation à la Terre et faire émerger une organisation plus harmonieuse et équilibrée.
