Une première lecture et je me rends compte que j’ai rapidement été happée par l’univers créé par Lila Daphné CRES. Un roman court mais tellement efficace, déstabilisant aussi. C’est après cette lecture que je prends un peu de recul. La psychologie des personnages est clairement définie par quelques lignes savamment travaillées (A-t-on vraiment besoin d’en lire des tartines pour comprendre qui est qui ? Non !) on a le ton tout de suite, quelques lignes de présentation qui arrivent au fil de la lecture et qui vont de soi ; on entre tour à tour, et au grès des envies de l’autrice,
dans les pensées de chacun. Et c’est la personnalité de Diane que nous découvrons petit à petit. Un personnage complexe, ambivalent et que les décisions de ceux qu’elle aura choisis et marqués vont faire vivre.
Des scènes d’érotisme et de sexe passionnés, des enchainements de scènes dont il nous reste, en mémoire, des photos très travaillées, à la fois par les couleurs, par les positions et par tous les détails que y sont tissés.
C’est une savante et déroutante mise en bouche avant une partie 2 ( et une partie 3.. !?) que l’on pressent plus chargée émotionnellement, plus riche aussi dans les détails (psychologie des personnages, actions, suspens, …) et plus complexe sans doute au fur et à mesure que Diane apprend d’elle-même et que les évènements prennent forment autour d’elle. Elle s’inscrit et se circonscrit dans un triangle passionné et aveuglé qu’elle à elle-même créé et recréé.
Le « petit chaperon » n’a pas peur « du grand méchant loup » (Chapitre 9, référence de Stan), elle le cherche, l’attire et se délecte, après coup, de son pouvoir sur lui et du pouvoir que, lui-même, lui procure.
Au-delà des images que nous donnons de nous-mêmes, au-delà du « masque social de circonstance » (chapitre 7, Diane) que nous posons sur nous, Diane est peut-être l’un de nos reflets, de nos désirs, celui que nous cachons ou dont nous nous cachons… Pour ma part, au-delà des images apposées par Lila Daphné Cres, nous sommes amenés à réfléchir et à chercher bien plus loin ce dont nous aimerions nous débarrasser et ce qui nous anime au plus profond de nôtre être.
A quand le 2e ?!
Une première lecture et je me rends compte que j’ai rapidement été happée par l’univers créé par Lila Daphné CRES. Un roman court mais tellement efficace, déstabilisant aussi. C’est après cette lecture que je prends un peu de recul. La psychologie des personnages est clairement définie par quelques lignes savamment travaillées (A-t-on vraiment besoin d’en lire des tartines pour comprendre qui est qui ? Non !) on a le ton tout de suite, quelques lignes de présentation qui arrivent au fil de la lecture et qui vont de soi ; on entre tour à tour, et au grès des envies de l’autrice, dans les pensées de chacun. Et c’est la personnalité de Diane que nous découvrons petit à petit. Un personnage complexe, ambivalent et que les décisions de ceux qu’elle aura choisis et marqués vont faire vivre.
Des scènes d’érotisme et de sexe passionnés, des enchainements de scènes dont il nous reste, en mémoire, des photos très travaillées, à la fois par les couleurs, par les positions et par tous les détails que y sont tissés.
C’est une savante et déroutante mise en bouche avant une partie 2 ( et une partie 3.. !?) que l’on pressent plus chargée émotionnellement, plus riche aussi dans les détails (psychologie des personnages, actions, suspens, …) et plus complexe sans doute au fur et à mesure que Diane apprend d’elle-même et que les évènements prennent forment autour d’elle. Elle s’inscrit et se circonscrit dans un triangle passionné et aveuglé qu’elle à elle-même créé et recréé.
Le « petit chaperon » n’a pas peur « du grand méchant loup » (Chapitre 9, référence de Stan), elle le cherche, l’attire et se délecte, après coup, de son pouvoir sur lui et du pouvoir que, lui-même, lui procure.
Au-delà des images que nous donnons de nous-mêmes, au-delà du « masque social de circonstance » (chapitre 7, Diane) que nous posons sur nous, Diane est peut-être l’un de nos reflets, de nos désirs, celui que nous cachons ou dont nous nous cachons… Pour ma part, au-delà des images apposées par Lila Daphné Cres, nous sommes amenés à réfléchir et à chercher bien plus loin ce dont nous aimerions nous débarrasser et ce qui nous anime au plus profond de nôtre être.