Un livre sidérant. Sans rire, jamais aucun récit ne m’avait autant emporté, révolté, convaincu.
Emporté car un talentueux professeur des Beaux-Arts de Lyon, plaque tout pour devenir gardien de musée. Révolté, car cette fuite révèle un drame terrible qui affecte une de ses étudiantes, Camille. Convaincu enfin par la force grandiose de ce roman, car leurs espoirs et désillusions sont les nôtres. L’immersion est alors totale et prend la forme d’un séisme émotionnel. L’aboutissement est la vie brisée de la jeune Camille, victime d’une monstruosité à laquelle l’actualité
brûlante fait hélas toujours écho.
Fort heureusement, si le drame est la pierre angulaire de ce récit, la plume vivifiante de l’auteur fait cohabiter la noirceur de l’âme, la faiblesse humaine et l’impensable rebond au cœur de la tourmente. Ce récit parvient alors à transmettre un tabou indescriptible, que nous aimerions voir appartenir au passé.
Vers la beauté... et au délà :D
David Foenkinos change de peau comme de chemise, de styles et de manière d’écrire à chaque livre. Nous l’avions quitté avec « Le mystère Henri Pick », un polar hilarant, il revient avec un roman plus profond sur notre attrait sur l’art, sur la Beauté…
Antoine est professeur des Beaux Arts à Lyon, sur un coup de tête il plaque tout pour devenir gardien de salle au musée d’Orsay… Une décision absurde, pour tout son entourage, qui pourrait cacher bien des secrets, bien des folies…