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Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l'Algérie des années 1920. II avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des occidentaux, connut la gloire, l'argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d'une femme. De Nora à Louise, d'A'ida à Irène, il cherchait un sens à sa vie.
Mais dans un monde où la cupidité et le prestige règnent en maîtres absolus, l'amour se met parfois en grand danger. A travers une splendide évocation de l'Algérie de l'entre-deux-guerres, Yasmina Khadra met en scène, plus qu'une éducation sentimentale, le parcours obstiné de l'ascension à la chute d'un jeune prodige adulé par les foules, fidèle à ses principes, et qui ne souhaitait rien de plus, au fond, que maîtriser son destin.
Superbe!
Les anges meurent de nos blessures est un magnifique roman.
Yasmina Khadra est algérien, du coup certains n'apprécieront surement pas les termes algériens présents dans ce roman. L'histoire ? Elle se déroule durant la période coloniale française entre les deux guerres mondiales. Les 400 pages détaillent la vie de Turambo, ce petit "yaouled" passé de l'ombre à la gloire grâce à la boxe, torturé par l'amour.
C'est un roman magnifiquement écrit avec un style généreux, parfois poétique. Je comprends pourquoi on compare l'auteur à une femme. C'est très bien écrit, beau.... mais souvent très lent. L'auteur prend son temps!
Par contre, c'est expressif, on ressent très bien ce que traverse Turambo (super dédicace à Arthur Rimbaud au passage). Lisez le début du roman si vous avez des doutes: c'est très très fort.
En résumé, la vie de Turambo est forte en émotions. J'ai beaucoup apprécié ce livre, quoiqu'un peu lent par moment.
Les descriptions d'Oran, de la vie à cette époque sont tout simplement magiques.
Bonne lecture!