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Coup de coeur

Les hirondelles de Kaboul

Par : Yasmina Khadra
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  • Nombre de pages147
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.095 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-266-20496-5
  • EAN9782266204965
  • Date de parution07/05/2012
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri.
Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore... " Un cri déchirant au coeur de la nuit de l'obscurantisme. " Alexandra Lemasson - Le Magazine littéraire
Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri.
Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore... " Un cri déchirant au coeur de la nuit de l'obscurantisme. " Alexandra Lemasson - Le Magazine littéraire

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 37 notes dont 6 avis lecteurs
Infinie tragédie afghane
Nous sommes il y a un peu plus de vingt ans, sous le premier gouvernement des Talibans. Kaboul en ruines vit dans la peur d’un quotidien rythmé par les exécutions publiques et les lapidations de femmes. Même rire y est répréhensible, ce dont d’ailleurs les habitants, désespérés, ont perdu la force. Atiq, le moudjahid devenu gardien de prison, ne peut se résoudre à répudier, comme le voudrait la norme, son épouse atteinte d’un cancer. Mohsen et sa femme Zunaira, autrefois avocate et maintenant confinée à l’étroitesse sans visage ni identité du tchadri, ont vu leurs carrières et leur mode de vie réduits à néant. Ils ne sont pourtant tous les quatre qu’au début de la tragédie qui va les réunir... Les scènes choc se succèdent, révoltantes, insupportables, dans une Kaboul livrée à la folie terrifiante et à la violence abjecte d’un totalitarisme obscurantiste proprement effarant. « A Kaboul nous sommes tous des mendiants. » « Nous avons tous été tués. Il y a si longtemps que nous l’avons oublié. » « Aucun soleil ne résiste à la nuit. » Accablés par le lent pourrissement qui les gagne, dans le dégoût de leur impuissance complice lorsque chaque jour accroît leur compromission horrifiée d’humains tremblant de sauver leur peau, Atiq et Mohsen ne savent plus comment trouver de paix, alors qu’en dépit d’eux-mêmes et de la pression fataliste des autres hommes de leur entourage, ils ne peuvent tout à fait se résoudre à accepter l’inacceptable. C’est une femme, ultime incarnation de ce qui survit de leur âme et de leur coeur, qui sert finalement de détonateur à leur révolte et à leur colère, dans un sursaut désespéré, avant la mort et la folie, pour tenter de sauver une once de liberté, et, du même coup, d’humanité. Ce premier volet d’une trilogie illustrant « le dialogue de sourds qui oppose l’Orient et l’Occident » est un livre fulgurant, aux images fortes et aux dialogues percutants, qui, sur le fond apocalyptique d’un Afghanistan jeté dans un chaos économique et humanitaire inouï, met en lumière le désespoir sans fond d’une population persécutée par un régime de terreur lui imposant d’inconcevables et draconiennes restrictions. L’on y frémit en particulier du sort des femmes, ni plus ni moins rayées de la condition humaine, si tant est que ce terme ait encore une signification pour un régime bannissant jusqu’à pensées et sentiments au prétexte d’obédience aveugle à l’autorité religieuse. Pourtant, c’est justement par les femmes, que, dans ce drame réaliste non dénué de la poésie d’un conte persan, réussit à subsister un semblant d’espoir, incertain et fragile. Un roman coup de poing, plus que jamais d’actualité, sur l’infinie tragédie afghane, et une magnifique invitation à réfléchir à la notion de liberté. Coup de coeur.
Nous sommes il y a un peu plus de vingt ans, sous le premier gouvernement des Talibans. Kaboul en ruines vit dans la peur d’un quotidien rythmé par les exécutions publiques et les lapidations de femmes. Même rire y est répréhensible, ce dont d’ailleurs les habitants, désespérés, ont perdu la force. Atiq, le moudjahid devenu gardien de prison, ne peut se résoudre à répudier, comme le voudrait la norme, son épouse atteinte d’un cancer. Mohsen et sa femme Zunaira, autrefois avocate et maintenant confinée à l’étroitesse sans visage ni identité du tchadri, ont vu leurs carrières et leur mode de vie réduits à néant. Ils ne sont pourtant tous les quatre qu’au début de la tragédie qui va les réunir... Les scènes choc se succèdent, révoltantes, insupportables, dans une Kaboul livrée à la folie terrifiante et à la violence abjecte d’un totalitarisme obscurantiste proprement effarant. « A Kaboul nous sommes tous des mendiants. » « Nous avons tous été tués. Il y a si longtemps que nous l’avons oublié. » « Aucun soleil ne résiste à la nuit. » Accablés par le lent pourrissement qui les gagne, dans le dégoût de leur impuissance complice lorsque chaque jour accroît leur compromission horrifiée d’humains tremblant de sauver leur peau, Atiq et Mohsen ne savent plus comment trouver de paix, alors qu’en dépit d’eux-mêmes et de la pression fataliste des autres hommes de leur entourage, ils ne peuvent tout à fait se résoudre à accepter l’inacceptable. C’est une femme, ultime incarnation de ce qui survit de leur âme et de leur coeur, qui sert finalement de détonateur à leur révolte et à leur colère, dans un sursaut désespéré, avant la mort et la folie, pour tenter de sauver une once de liberté, et, du même coup, d’humanité. Ce premier volet d’une trilogie illustrant « le dialogue de sourds qui oppose l’Orient et l’Occident » est un livre fulgurant, aux images fortes et aux dialogues percutants, qui, sur le fond apocalyptique d’un Afghanistan jeté dans un chaos économique et humanitaire inouï, met en lumière le désespoir sans fond d’une population persécutée par un régime de terreur lui imposant d’inconcevables et draconiennes restrictions. L’on y frémit en particulier du sort des femmes, ni plus ni moins rayées de la condition humaine, si tant est que ce terme ait encore une signification pour un régime bannissant jusqu’à pensées et sentiments au prétexte d’obédience aveugle à l’autorité religieuse. Pourtant, c’est justement par les femmes, que, dans ce drame réaliste non dénué de la poésie d’un conte persan, réussit à subsister un semblant d’espoir, incertain et fragile. Un roman coup de poing, plus que jamais d’actualité, sur l’infinie tragédie afghane, et une magnifique invitation à réfléchir à la notion de liberté. Coup de coeur.
Très beau livre
Un roman dur et sans jugement.
Un roman dur et sans jugement.
Emouvant.
C'est un roman de Yasmina KHADRA. Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de KABOUL, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Talibans veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. le goût de vivre a également abandonné Moshsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaria, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que les tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore... Ce roman parle de la condition des femmes à Kaboul. Un livre poignant, émouvant, boulversant qui ne vous laissera pas indifférent. On a du mal à imaginer ce qui se passe dans la société Afghane et un sentiment de révolte nous prend à la lecture de ce livre. C'est une histoire bien écrite et à lire absolument.
C'est un roman de Yasmina KHADRA. Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de KABOUL, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Talibans veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. le goût de vivre a également abandonné Moshsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaria, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que les tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore... Ce roman parle de la condition des femmes à Kaboul. Un livre poignant, émouvant, boulversant qui ne vous laissera pas indifférent. On a du mal à imaginer ce qui se passe dans la société Afghane et un sentiment de révolte nous prend à la lecture de ce livre. C'est une histoire bien écrite et à lire absolument.
Yasmina Khadra
Mohammed Moulessehoul est né le 10 janvier 1955 à Kenadsa en Algérie. S'il a choisi pour écrire ce pseudonyme féminin composé des deux prénoms de sa femme, Yasmina Khadra, c'est pour échapper à la censure militaire de son pays. Ancien officier supérieur, cet auteur explore dans ses romans noirs les conflits du Moyen-Orient sous un angle très personnel et juste. C'est en 2000, après 36 ans dans les rangs de l'armée, qu'il décide de consacrer sa vie à l'écriture. Mais il attend 2001 pour dévoiler son identité au monde, après avoir rejoint la France. Parmi l'ensemble de ses créations, souvent récompensées, laissez-vous emporter par Ce que le jour doit à la nuit et L'équation africaine. Le premier nous narre l'Algérie des années 30, alors en pleine rébellion, tandis que le second nous transporte en Afrique et nous fait vivre une prise d'otage de pirates somaliens à travers les yeux de prisonniers occidentaux. Avec sa plume élégante et ses écrits emplis d'émotions, embarquez dans des histoires prenantes et très attachantes. Notre librairie en ligne vous offre aussi un choix très étendu d'histoires poignantes et réalistes. Parmi celles-ci, La couleur des sentiments de Kathryn Stockett ou encore Immortelle randonnée de Jean Christophe Rufin. Et si vous suivez l'actualité et êtes amoureux des pays d'Afrique du Nord, vous avez sans doute entendu parler de la révolution tunisienne de 2010-2011. Avec la garantie des meilleurs prix, revivez-là sous un nouveau regard en parcourant le livre écrit par Leila Ben Ali, épouse de l'ancien président : Ma vérité.
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