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Les « chortens », dans le genre de ceux qui figurent sur la couverture, sont la version lamaïque des « stoupas » bouddhiques. Au Tibet, le « chorten » s'est enrichi d'un symbolisme philosophique. Chacune de ses parties, de la base au sommet, est censée représenter successivement la Terre, l'eau, le feu, l'air et l'éther. Le « chorten » tient, dans le paysage tibétain, la place qu'occupent les calvaires ou les croix dans nos régions de vieille chrétienté.
Pour aborder une terre aussi chargée de mysticisme, on comprend qu'un détachement absolu de soi soit nécessaire à l'apôtre. « L'envoyé entre en effet dans la vie et la mission de celui qui « s'est anéanti en prenant la forme d'esclave ». Il doit donc être prêt à se maintenir pour la vie dans sa vocation, et à se renoncer à lui-même et à tout ce qu'il a possédé jusque-là, et à « se faire tout à tous » (Ad Gentes, chap. 4, n.
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