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« Un hiver à Souchez constitue une ouvre à part, un petit chef-d'ouvre. Barbusse et Dorgelès ont décrit le même secteur, dans ce même hiver 1915-1916, mais ni l'un ni l'autre n'était en Artois à cette saison. L'admirable tableau de Galtier-Boissière est la réalité que les deux romanciers ont agrémentée à leur fantaisie. La meilleure critique que l'on puisse faire du Feu - et de la dernière partie des Croix de bois - c'est de les confronter avec l'opuscule que Galtier a ajouté à son journal.
Toutes les horreurs de l'infâme secteur, on les trouve décrites sobrement, d'un trait sûr, et l'accent de vérité de Galtier impressionne plus profondément les esprits avertis que les excès, les divagations, le sensationnalisme des romanciers. » (Jean Norton Cru, Témoins, p. 142).