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En nous livrant les souvenirs de son " ami hongrois ", l'auteur nous fait partager l'existence aventureuse d'un homme exceptionnel qui, ayant tout perdu pendant la Seconde Guerre mondiale, fit fortune avant de découvrir que " l'argent ne fait pas le bonheur ". Né dans une riche famille de Budapest où il vécut une enfance heureuse, Georges K a connu l'occupation nazie, l'épopée du " train de Kastzner " qui lui permit de quitter le pays mais le conduisit dans le camp de Bergen-Belsen, avant de retrouver la liberté.
Émigré en Argentine, il se lança dans le commerce international, qui le rendit légendaire dans les milieux d'affaires de Tokyo. Dans le récit de Georges K, les moments d'émotion alternent avec des évènements tragiques ou heureux qui ont pour décor le monde de l'après-guerre. Avec lui, on découvre le Japon brisé par la défaite mais tendu dans sa volonté de renaître, l'Argentine écartelée entre le pouvoir des oligarques et la révolte des pauvres, l'Europe partagée entre communisme et libéralisme.
Dépouillé du pouvoir de l'argent qui l'avait longtemps fasciné, " l'ami hongrois " découvrit, enfin, ce qu'il avait longtemps cherché : la valeur infinie de ce qui ne s'achète pas.
