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Jeanne, septuagénaire, a tué son mari violent. Le soutien des réseaux sociaux et des associations lui a valu, par l'effet d'une grâce présidentielle, de n'effectuer qu'une petite partie de la peine. Mais est-elle la victime que les médias ont dépeinte ? Une réflexion sur le pouvoir des médias et des réseaux sociaux, à l'heure du politiquement correct et de la désinformation.
La vérité n'est pas toujours celle que vous croyez
Jeanne Moreau - rien à voir avec l'actrice -, septuagénaire habitant Roches-les-Eaux, aux confins du Berry, du Poitou et de la Touraine, a tué son mari qui la maltraitait depuis des années.
Le soutien des réseaux sociaux et des associations luttant contre les violences faites aux femmes lui ont valu, par le biais d'une grâce présidentielle, de n'effectuer qu'une petite partie de la peine à laquelle elle a été condamnée aux assises. Mais Jeanne Moreau est-elle réellement la victime que les médias se sont complu à dépeindre ?
En explorant un angle mort du dossier et des procès - celui de l'argent -, un journaliste à la retraite découvre que l'affaire s'apparente à une escroquerie intellectuelle, judiciaire, politique et financière.
Tout semble montrer, en effet, que Jeanne avait prémédité son geste, auquel se mêlaient d'autres griefs que celui d'une femme battue...
Mêlant plusieurs affaires, ce roman noir, aux faux airs de contre-enquête, est aussi une réflexion sur le journalisme et l'influence des réseaux sociaux.
Un excellent roman noir !
Cher Vous,
Tu as des types, quand ils écrivent, ils ne font pas semblant. Je veux te dire par là, que dans une époque où tu ne peux plus rien dire sans qu’un pékin ne te tombe sur le râble parce qu’il s’est senti outragé, blessé, choqué, genré, diffamé, etc., lui il tape dans le dur.
Il se contrefout que certaines personnes vont crier au scandale, que c’est une honte d’écrire ça !
Moi bien au contraire, je trouve que ça fait du bien d’aborder d’un autre angle un grand fait médiatique. Bien sûr, c’est un roman noir, donc une fiction, ce qui n’empêche pas Embareck de lever certains lièvres, d’éclairer des angles morts.
Parce que l’histoire d’une femme qui tue son mari de trois coups de fusil dans le dos, qui est graciée partiellement, puis qui reçoit la grâce présidentielle quelques mois plus tard, ça rappelle quelque chose.
Outre l’histoire forte intéressante, il y a aussi le style de Michel Embareck qui mérite le détour, une gouaille teintée de Simonin et de Fallet.
Un très bon roman noir qui a le mérite aussi de se poser des questions sur la surmédiatisation et ses effets…
À lire !
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/04/13/39433749.html