En cours de chargement...
Originaire de Norvège, Peter Tangvald vogua sur tous les océans du globe. Il bâtit de ses mains son voilier en bois, épousa et épuisa sept femmes, deux mourront en mer. Exilé perpétuel, réfugié des mers volontaire, il navigua toute sa vie. Il devient ici le personnage d'un roman picaresque : l'auteur - fasciné depuis qu'il le croisa, enfant - recompose la vie hachurée, tragique et rocambolesque du marin, et s'invite avec fièvre dans la légende.
c'est pas l'homme qui prend la mer
Tangvald est sans doute un nom qui ne vous évoque plus grand-chose aujourd’hui. Ce n’est pas un homme qui a marqué l’histoire mondiale, ni un athlète qui a remporté de nombreuses victoires. Peter Tangvald était tout simplement un homme libre qui a choisi de passer sa vie en mer. Ce livre n’est pas une hagiographie et on peut dire que la personnalité de cet homme peut difficilement le faire passer pour un saint, mais le destin houleux de cet homme et de sa famille ne peut vous laisser insensible. Souvent tragique et magnifiquement raconté par Olivier Kemeid, qui a brièvement croisé la route de la famille Tangvald, on sort de ce roman déchiré entre admiration, détestation mais c’est surtout la peine qui nous reste car la mer libère de tout, et de la vie aussi.