Le roman débute comme un roman d'aventure, l’histoire de Touta qui a 6 ans et d'une petite fille de 4 ans ½, Hitsujiko. Ils se retrouvent seuls survivants sur une île déserte au milieu du Pacifique, et apprennent à vivre en pleine nature. Quelques années plus tard les deux enfants sauvages sont retrouvés et ramenés à la civilisation et se heurtent à la société humaine, mais ils gardent en eux cette osmose avec la nature qui leur a donner des capacités étranges proche du chamanisme et du paranormal.
Le roman flirte aussi de manière très habile avec l'anticipation, le réchauffement
climatique devient dramatique, quand nos deux héros arrivent à Tokyo quelques années plus tard, l'immigration clandestine mute avec violence les comportements sociaux, des quartiers entiers deviennent complètement antagonistes créant une atmosphère de pré-guerre civile.
Si le roman n'est pas d'une lecture reposante, on se trouve happé par son rythme haletant, les changements de point de vue narratif, sa colère syncopée, la destruction du réel est représentée par un vortex de mots, et le discours philosophique que cherche à transmettre l'auteur reste en filigrane dans le texte, le récit d'une fiction très proche de nous est le moteur de ce discours critique.
Nos personnages deviennent des archétypes représentant cette volonté implacable de changer les choses, non pas de manière révolutionnaire mais par l'empowerment (« empouvoir» en français), «processus qui permet aux individus de prendre conscience de leur capacité d'agir et d'accéder à plus de pouvoir» (Sylvia Zappi), leur donnant ainsi la possibilité d'agir sur les conditions sociales, économiques, politiques ou écologiques qu'ils subissent.
Chacun de leur côté nos deux protagonistes cherchent à retrouver leurs libertés. L'auteur renouvelle habilement le roman d'apprentissage, d'un style puissant il s'inspire du réalisme fantastique d'un Haruki Murakami, de Cortazar et plus proche de nous d'un Antoine Volodine.
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Le roman débute comme un roman d'aventure, l’histoire de Touta qui a 6 ans et d'une petite fille de 4 ans ½, Hitsujiko. Ils se retrouvent seuls survivants sur une île déserte au milieu du Pacifique, et apprennent à vivre en pleine nature. Quelques années plus tard les deux enfants sauvages sont retrouvés et ramenés à la civilisation et se heurtent à la société humaine, mais ils gardent en eux cette osmose avec la nature qui leur a donner des capacités étranges proche du chamanisme et du paranormal.
Le roman flirte aussi de manière très habile avec l'anticipation, le réchauffement climatique devient dramatique, quand nos deux héros arrivent à Tokyo quelques années plus tard, l'immigration clandestine mute avec violence les comportements sociaux, des quartiers entiers deviennent complètement antagonistes créant une atmosphère de pré-guerre civile.
Si le roman n'est pas d'une lecture reposante, on se trouve happé par son rythme haletant, les changements de point de vue narratif, sa colère syncopée, la destruction du réel est représentée par un vortex de mots, et le discours philosophique que cherche à transmettre l'auteur reste en filigrane dans le texte, le récit d'une fiction très proche de nous est le moteur de ce discours critique.
Nos personnages deviennent des archétypes représentant cette volonté implacable de changer les choses, non pas de manière révolutionnaire mais par l'empowerment (« empouvoir» en français), «processus qui permet aux individus de prendre conscience de leur capacité d'agir et d'accéder à plus de pouvoir» (Sylvia Zappi), leur donnant ainsi la possibilité d'agir sur les conditions sociales, économiques, politiques ou écologiques qu'ils subissent.
Chacun de leur côté nos deux protagonistes cherchent à retrouver leurs libertés. L'auteur renouvelle habilement le roman d'apprentissage, d'un style puissant il s'inspire du réalisme fantastique d'un Haruki Murakami, de Cortazar et plus proche de nous d'un Antoine Volodine.