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Un jour, Mike Brant est revenu à Serge Airoldi grâce à une chanson : "Un grand bonheur" (dont est tiré le titre du livre Si maintenant j'oublie mon île).
Toute une enfance s'est alors levée, et la nécessité soudaine d'enquêter sur un parcours meurtri, une géopolitique du malheur, de Moshe Brand l'enfant du rêve israélien à Mike Brant, la star de la variété des années 1970, jusqu'à son suicide en 1975.
Moshe Brand est né dans un camp de réfugié à Chypre en 1947.
Ses parents, tous deux juifs polonais, ont survécu à l'anéantissement des Juifs d'Europe, ils étaient parmi les seuls survivants de leur famille. N'y a-t-il pas, sous le suicide de ce chanteur usé jusqu'à la corde par ses producteurs, le spectre d'une famille décimée ?
Serge Airoldi vient d'une famille italienne, a fait des études de lettres, d'histoire et de droit. Il a été journaliste. Il a publié plusieurs textes littéraires depuis 2004 et il collabore régulièrement à des revues, notamment Fario.
Il vit et travaille à Dax.
Condensé de l'histoire du monde.
Qui d'autre mieux qu'un poète, aurait pu dire les vies et la mort de Mike Brant, né Moshe Brand, fruit d'exil et d'amour, de destruction et d'espoir ?
Qui d'autre mieux qu'un alchimiste, pour changer en matière précieuse et en Totem du monde, la vie de celui qui n'est aujourd'hui, pour certain d'entre nous, plus que le vague souvenir d'un chanteur de variété ?
Serge Airoldi a ce talent presque mystique du Mage qui se sert d'une vie pour nous parler du monde et de sa noirceur.
" Et la lumière brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas comprise. "
Un talent hors norme, un roman puissant.