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Les joies de la famille... Alors qu'un terrible accident devrait rassembler tous ses membres, les failles et les haines s'exacerbent. L'accident dévoile une violence qui n'a pas de fin, pas d'issues, se nourrissant de la moindre faille, de la moindre fragilité. Le père est un chiant, on le hait, on le hait. Et quand la fille la plus fragile se casse la figure, la mère chavire et réintègre son statut de pièce rapportée. C'est parfois vertigineux, tant de solitude, de haine et de ressentiment. On sombre littéralement avec ce qu'il reste de lucidité et de raison dans ce radeau fimilial
qui prend l'eau depuis sans doute son origine. Dans une entretien donné aux éditions de la transparence sur "la violence au féminin", Hélène Lenoir décrivait "l'univers familial (comme) un microcosme qui a ses lois, variables, d'une constellation à l'autre". Elle décrivait aussi une morne pleine au quotidien gris taché de couleurs vives. L'accident est donc l'événement. Et elle réussit ce pourquoi elle est la plus forte, la focalisation interne, le monologue intérieure. Elle pousse la crise à son paroxysme et ne nous épargne pas et l'accident en sera le déclencheur. Un roman avec quelques sommets mais à mon goût un tiers rapportée, un lointain allemand qui manque un peu d'incarnation et dont on a du mal à saisir le rôle exact et les liens qu'il entretint avec filles et mères. Déroutant... Une mère qui n'en finit plus de trinquer et des hommes qui n'en finissent pas d'être à côté de tout. Et une famille comme on les aime, à fuir à toute jambe pour éviter l'impasse le crash futur...
Famille je vous aime...
Les joies de la famille... Alors qu'un terrible accident devrait rassembler tous ses membres, les failles et les haines s'exacerbent. L'accident dévoile une violence qui n'a pas de fin, pas d'issues, se nourrissant de la moindre faille, de la moindre fragilité. Le père est un chiant, on le hait, on le hait. Et quand la fille la plus fragile se casse la figure, la mère chavire et réintègre son statut de pièce rapportée. C'est parfois vertigineux, tant de solitude, de haine et de ressentiment. On sombre littéralement avec ce qu'il reste de lucidité et de raison dans ce radeau fimilial qui prend l'eau depuis sans doute son origine. Dans une entretien donné aux éditions de la transparence sur "la violence au féminin", Hélène Lenoir décrivait "l'univers familial (comme) un microcosme qui a ses lois, variables, d'une constellation à l'autre". Elle décrivait aussi une morne pleine au quotidien gris taché de couleurs vives. L'accident est donc l'événement. Et elle réussit ce pourquoi elle est la plus forte, la focalisation interne, le monologue intérieure. Elle pousse la crise à son paroxysme et ne nous épargne pas et l'accident en sera le déclencheur. Un roman avec quelques sommets mais à mon goût un tiers rapportée, un lointain allemand qui manque un peu d'incarnation et dont on a du mal à saisir le rôle exact et les liens qu'il entretint avec filles et mères. Déroutant... Une mère qui n'en finit plus de trinquer et des hommes qui n'en finissent pas d'être à côté de tout. Et une famille comme on les aime, à fuir à toute jambe pour éviter l'impasse le crash futur...