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Jill Bioskop, journaliste indépendante aux cheveux bleu, retrouve Nikopol dans un hôpital psychiatrique, où il a échoué après sa séparation d'avec Horus. On découvre la relation très particulière qu'entretient la jeune femme à son étrange machine à écrire, qui semble permettre à ses articles d'être publié dans un journal en 1993 et sa dépendance à des pilules pour effacer la mémoire et se guérir ainsi d'un chagrin d'amour fatal.
Un très beau cauchemar
Dans ce troisième album, on plonge en plein délire. Chaque dessin semble tout droit sorti d’un rêve ou plutôt d’un cauchemar. Une Afrique dans la neige, des trains remplis d’animaux et des personnages qui sont de plus en plus perdus dans un monde usé par les guerres et la corruption. Les graphismes évoluent encore et annoncent les prochains albums très épurés que Bilal dessinera bientôt. L’histoire est comme toujours chez Bilal assez obscure et semble elle aussi, irréelle avec un fort goût d’inachevé un peu frustrant. Pour les dessins et pour l’ambiance typique à cet auteur, j’ai apprécié ce dernier tome mais décidément, l’univers de Bilal reste pour moi assez énigmatique.