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Le jeudi 20 décembre 1848, l'Assemblée constituante, entourée en ce moment-là d'un imposant déploiement de troupes, étant en séance, à la suite d'un rapport du représentant Waldeck Rousseau, fait au nom de la commission chargée de dépouiller le scrutin pour l'élection à la présidence de la République, rapport où l'on avait remarqué cette phrase qui en résumait toute la pensée : « C'est le sceau de son inviolable puissance que la nation, par cette admirable exécution donnée à la loi fondamentale, pose elle-même sur la Constitution pour la rendre sainte et inviolable ; » au milieu du profond silence des neuf cents constituants réunis en foule et presque au complet, le président de l'Assemblée nationale constituante, Armand Marrast, se leva et dit :
« Au nom du peuple français,
Attendu que le citoyen Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, né à Paris, remplit les conditions d'éligibilité prescrites par l'art.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Une leçon d'histoire et de morale politique.
Une écriture moderne et riche.
Une vision de l'histoire du coup d'état de Napoléon III par un comtemporain.
Victor Hugo, au coeur des événements avait déjà le recul pour réaliser une analyse pertinente, brillante.
Un homme en phase avec ses convictions, qui préfére l'exil au laissez faire. Ce laissez faire d'une nomenclatura aveuglée par le confort et les honneurs, a autorisé l'écriture de pages sombres de notre histoire. Amusez-vous à changer les noms et à les remplacer par d'autres plus modernes... et vous constaterez que cela évolue lentement...