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Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre - Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d'écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 - 18, c'est la première fois que Tardi se penche d'aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale.
Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l'histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d'autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).
Cet ouvrage s'annonce d'emblée comme l'un des événements bande dessinée de la fin d'année. Jamais sans doute Tardi ne s'était autant livré dans l'un de ses albums.
Tardi and co
Un grand Tardi encore ! Délaissant la première guerre mondiale, Tardi s'attaque à une histoire personnelle, celle de son père qui a été fait prisonnier dans un stalag. C'est René Tardi qui parle, mais c'est un roman à deux voix, puisqu'il raconte en se mettant en scène son emprisonnement à son fils...et c'est sa fille Rachel qui met l'histoire en couleur ! une histoire de famille décidément !