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Ces poèmes ne franchissent ni haie, ni poussière, ni prairies. Ils n'abandonnent, ils n'emportent aucun paysage. Ils sont la nudité même. Celle qui n'a pas besoin de miroir. Celle que la mort raille. Ils sont le geste d'embrasser, toujours double. Et la vitesse, avec un pan de ressemblance qui brûle, et l'air. Ils sont où la langue ne se confond à rien, plus loin, plus loin, où l'étreinte est la plus mortelle.
Bernard Vargaftig