En cours de chargement...
Dans une langue ondoyante, mais obstinée, âpre et combative, quitter le domaine de la philosophie pour dire ce mouvement même de penser, aux prises avec le concret, les choses, le monde, les pensées même.
Nous avons tous rêvéà Bachelard ou Arendt, et celles et ceux qui font de la pensée un conte.
Ici, cette attention presque rageuse d'Isabelle Pariente-Butterlin s'établit en amont de l'exercice philosophie, se refuse à entrer dans le champ même de la pensée.
Assez à faire avec la langue : ce qui se brasse alors du corps, de la marche, des perceptions, du chemin contre soi-même, de l'appel aux autres ou contre eux.
Et c'est bien une fiction, un poème qui va naître. Poème de notre expérience du monde, prose de notre chant pour être au monde.
D'Isabelle Pariente-Butterlin, nous publions simultanément deux points d'énonciation presque symétriques de ce même déploiement, les Carnets lointains, et ce Manuel anti-onirique.
L'expérience continue simultanément sur son site via FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)