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Malgré nos déclarations et nos déplorations, nous avons peur du bonheur. Il nous fait peur parce qu'il est subversif par essence, et doublement : il bouleverse continûment notre rapport aux autres et il nous transforme sans cesse. Rien à voir avec l'hébétude éthérée que l'on nous vend, étiquetée « bonheur ». Le bonheur est une bonne « digestion » du monde et des autres, qui entrent en nous et se mélangent facilement avec notre mythologie intime, nos émotions, nos profondeurs.
Tout lui est « aliment », la peine comme la joie. Le signe du bonheur ne serait donc pas le sourire (qui peut être factice), mais la bienfaisance, la bonté qui jaillit naturellement d'un être heureux.
magique
Qu'est ce donc que cette humeur champagne ? Le bonheur, ce drôle d'oiseau est une sorte de drogue, un erzazt de félicité dans notre nuit de malheur. A travers un dialogue savoureux et un argumentaire bien documenté (il a lu des auteurs et philosophes comme Tolkien, Rousseau, Saint Augustin, Rimbaud ou Superville pour ne citer que les plus connus), nous verrons que tout aliment le bonheur : les peines comme les joies. Celui-ci est soif de vivre, geyser de vie. Les bienheureux sont en perpétuel éveil. Le bonheur n'est pas une chose extérieure mais un mouvement de métamorphose interne, une douce éclosion.L'indifférence n'est -il pas q'un manque d'impuissance à êtr heureux ?
En tout cas, la lecture de cet essai écrit pour tout publics m'a comblée de bonheur...