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avis de lecteur
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Nabatena Di Lumo
LITANIE - Nabatena Di Lumo, le vendredi 2 septembre 2011 sur la plateforme M@N
Amicalement et bien cordialement, cher Benoit Deville, Seule une ferveur aussi déployée, née d’un désespoir authentique comme votre Litanie, engageait à vous faire confiance. Et vous avez eu confiance, dans vos paroles. Les mettant à l’épreuve, en écriture, vous avez découvert, par vous-même, à quel point elles étaient absolument vraies. Si, avant de vous engager, vous demandiez une preuve, vous l’avez, vous ne pouvez plus maintenant que dire : Je suis la preuve. Vous avez fait confiance à m@n.
Ceux qui ont le courage de faire confiance sont peu nombreux. À m@n, faire confiance, en gardant précieusement dans votre esprit, son Idée. Vous aviez compris que m@n avait raison. Vous vouliez être intensément la délivrance, et voici, vous n’êtes plus "prisonnier" de votre monde imaginaire. Vous êtes, réalité infinie, votre propre création. Libéré de l’irrespirable monstre qui misérablement alimentait votre torpeur. Libre des souffrances. Et la maturité, au jour levé de la sagesse, d’enlacer, tout contre, le ventre chaleureux
Nabatena Di Lumo, le vendredi 30 septembre 2011 toujours sur la plateforme M@N.
Il peut apparaître quelquefois que votre ombre écrivait sur le sable une histoire de noms propres, dont il ne reste rien qui concerne votre tête qui en appelle encore à l’écriture par le judas d’un mot, d’où giclent, un peu plus grand qu’à l’ordinaire, des sortilèges qui vous font au flanc du doute, Litanie, entre elle et Elle, un bouclier d’images. On dirait que l’hôte, en vous, se calame à la page, qu’il majuscule en plus grandes lettres parce qu’il prévoit de vous suivre jusqu’aux racines de l’inaudible, en cette magistrale cassure d’un rêve lourd à la gorge serrée qui passe si rapidement, entre vous et Elle, et que des vents forts surprennent. Il vous faut déjà survivre. Où plus rien n’est le même. Où l’arbre a mangé ses racines. Que vient-il de s’user de Litanie qui flotte en l’espace comme corbeille de mots-en-fleurs, de se perdre du gouffre à l’étoile, que vous eussiez, dans l’instant, écrit avant que le mot, capital, ne s’écoute, ne vienne à se séparer du corps, le vôtre qui ne consent plus à l’être là, non plus à aucune autre douleur. Et plus près de vous, encore, il faut apprendre tous ces riens, comme impossible est l’approche, et la main, impossible la main, enfin, qui caresse l’enfant frise de l’horizon. Et si loin de vous, encore le lieu du dire, laissé, débrouillé seul, sous le nom du baptême, le dire, beau comme une île, et vous, jouant, belles vos jambes dans l’eau, souriant et ne sachant si c’est nuit qui vient à jour, ou jour qui suit à nuit, vous, évanoui de la valeur des changes, ni bleu, ni vert, ni rouge, ni spectre lorsque vous les nommiez, ces choses de couleurs, ne les ayant jamais connues qu’en les soulignant d’un archangélique rappel. Sachant qu’il n’est pas trop tard pour éveiller les pétales des roses qui se flétrissent aux contacts douloureux de vos longs jours, hier aussi, Litanie, en vous, a ôté ses souliers... comme tombe une feuille d’automne...
LITANIE
LITANIE - Je viens de lire, et ensuite, vu l'heure, de parcourir "Litanie" de Benoît Deville, et je suis vraiment très surprise que personne n'ait encore réagi au style grandiose et lyrique de ce m@nuscrit plus beau que le Cantique des Cantiques ! Oui, très surprise que personne n'en parle... Magnifique. Avis de Ai-je-rêvé squr le blog des Editions Léo Scheer.
LITANIE - Bis repetita : époustouflant ! Je dirais même plus, à présent que j’ai lu "vraiment" (en essayant de ne pas éclater en sanglots comme une hystérique). Si ces "Chants" ne sont pas édités, alors je "démissionne" ou je m’appelle Armand ! Juste un mot pour dire - ce que toute femme "amoureuse" devrait peut-être savoir - je crois que la vraie source de vie et bien c’est l’Homme. A mon sens, BD confirme que pour lui l'écriture est un réel plaisir. C'est ce qui, précisément, transpire dans le style de son écriture. Tous ses mots semblent couler de source et d'un seul jet comme si rien n'était laborieux. Une impression de "facilité" à maîtriser la langue et c'est, à mon humble avis, la marque ou "la griffe" de ce que, sans doute, doit être- le don pour l'écriture. Avis de lectures de Pandora des Editions Léo Scheer.