Un petit récit lu d'une traite hier soir, sur un thème finalement peu traité, celui de la désamitié (vous excuserez le néologisme, mais bon...). Deux femmes, Alice et Cécile, l'une en pleine séparation, et l'autre dans le coma, reviennent toutes deux sur l'amitié qui les a liées depuis l'enfance, puis finalement, à l'âge adulte, la lente et inexorable déliquescence de cette relation. Au delà même de cette relation, c'est avant tout le récit d'une génération, celle qui avait 20 ans dans les années 80.
Un beau petit récit, sans prétentions, à lire, c'est certain, à relire, je ne pense pas!
Amies ou ennemies
Amies depuis la maternelle, rien ne pouvait alors séparer Cécile et Alice. Trente ans plus tard et après avoir tout vécu ensemble, elles ne se parlent plus.
C’est pourtant à Cécile que pense Alice après avoir mit son mari à la porte de chez elle. Et c’est Alice que Cécile souhaite à son chevet. Mais pourront-elles franchir le pas qui les sépare, rien n’est moins sûr.
Alternant les deux voix, ce court roman pose une question essentielle : l’amitié est-elle plus forte que tout ? Et que devient-on lorsque l’on perd sa moitié ?
Un roman très touchant qui interroge tout à chacun sur ses relations avec les autres. Surement l’un des romans qui m’aura le plus marqué en ce début d’année.