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A la sortie de la première édition du livre (2006) l'auteur ne pensait pas que la crise financière suivie de la crise économique, crise latente depuis le début du troisième millénaire et qui éclate au grand jour à partir de 2008, allait le ramener de force dans son pays d'origine : " le monde du travail ". Il a eu l'étrange impression d'avoir fait du surplace : il retrouve aujourd'hui les questions de l'ouvrier de 1840 ! Il retrouve la même dictature de l'argent et la même violence qu'en ce temps-là.
Karl Marx qui date de cette époque redevient d'actualité ! Les questions d'hier - une économie pour et par les hommes - sont d'une telle actualité qu'on croirait presque que la société n'a pas bougé. Elle a sûrement bougé mais il y a des problèmes qui sont loin d'être réglés. Dans les débats organisés autour de son livre, des personnes se demandaient s'il y avait encore des " ouvriers " aujourd'hui.
Si l'ouvrier d'aujourd'hui, le technicien, l'agent de maîtrise, voire le cadre, ne ressemblent pas à leurs " frères " ou à leurs " semblables " de 1840, leur sort n'est pas meilleur : c'est par dizaines, voire centaines de milliers qu'ils sont mis au chômage, chaque mois, depuis quelque temps. Il y a un problème dans notre humanité. L'auteur se retrouve plus que jamais au coeur d'une question qui se posait déjà hier : une économie par qui et pour qui ? Comme homme, ouvrier, chrétien, prêtre-ouvrier, il refuse de chercher des boucs émissaires à qui il pourrait faire porter le chapeau de cette crise.
Ce monde nouveau est de la responsabilité de chacun, de chacune, il est entre nos mains. C'est le coeur de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Il n'y a aucun avenir de justice dans la violence. Ce livre témoigne de l'avenir que les hommes et les femmes sont en train de préparer.