Les épreuves qu’avait subies Roland dans Treize damnés, le quatrième tome de la saga Les Haut-Conteurs, de Patrick McSpare et Oliver Peru, avaient fait de lui un conteur à part entière. Ce n’est plus en tant qu’élève de Mathilde qu’on le retrouve ici, il a énormément gagné en maturité, pris de l’assurance, de l’aplomb, et Dieu sait qu’il va en avoir besoin ! Car dans ce dernier et sombre volume, c’est contre une ancienne magie celtique que ses amis et lui vont devoir lutter, pour sauver rien moins que l’humanité d’un péril qu’elle ne soupçonne même pas.
La
mort noire clôt en beauté cette formidable saga jeunesse dont la noirceur est allée croissante au fil des aventures que les deux auteurs nous proposaient de lire. Si le début du roman m’a laissée un rien perplexe face à des situations que j’avais l’impression d’avoir déjà lues – encore des souterrains, me disais-je ! -, les belles idées fourmillent dès le deuxième tiers. J’ai adoré être emportée par ce terrible sentiment d’impuissance qui se dégage des évènements. Accusés à tort de crimes affreux, ils luttent en permanence pour rétablir la vérité, quand ce n’est pas simplement pour leur vie.
Beaucoup de révélations aussi, dans cet ouvrage, et heureusement puisque c’est le dernier ! On apprend enfin ce qu’est réellement le Livre des Peurs et en quoi Roland est un enfant maudit, en quoi sa destinée qui finit par le rattraper est si particulière. Pour ceux qui en douteraient encore, soyez assurés que le dénouement est à la hauteur, même s’il est, à l’image des deux derniers volumes de la saga, terriblement sombre ; même s’il laisse un sentiment d’amertume carrément dérangeant, qui va bien au-delà de cette espèce de tristesse qu’on éprouve toujours à la fin d’une série qui nous a tenus en haleine plusieurs années durant.
Moi qui avait commencé cette saga presque par hasard, et en tous cas par curiosité, j’en garderai le souvenir d’une belle épopée, rattachée à une époque méconnue de l’histoire. Des personnages qui ne payaient pas mine dans le tome 1 ont évolué sous mon nez, gagné en présence et en sympathie. Et puis sur le principe, cette caste de voyageurs qui racontent des histoires dans les auberges le soir venu, je suis sûre que j’aurais aimé en faire partie !
LES HAUT-CONTEURS TOME 5 : LA MORT NOIRE
Les épreuves qu’avait subies Roland dans Treize damnés, le quatrième tome de la saga Les Haut-Conteurs, de Patrick McSpare et Oliver Peru, avaient fait de lui un conteur à part entière. Ce n’est plus en tant qu’élève de Mathilde qu’on le retrouve ici, il a énormément gagné en maturité, pris de l’assurance, de l’aplomb, et Dieu sait qu’il va en avoir besoin ! Car dans ce dernier et sombre volume, c’est contre une ancienne magie celtique que ses amis et lui vont devoir lutter, pour sauver rien moins que l’humanité d’un péril qu’elle ne soupçonne même pas.
La mort noire clôt en beauté cette formidable saga jeunesse dont la noirceur est allée croissante au fil des aventures que les deux auteurs nous proposaient de lire. Si le début du roman m’a laissée un rien perplexe face à des situations que j’avais l’impression d’avoir déjà lues – encore des souterrains, me disais-je ! -, les belles idées fourmillent dès le deuxième tiers. J’ai adoré être emportée par ce terrible sentiment d’impuissance qui se dégage des évènements. Accusés à tort de crimes affreux, ils luttent en permanence pour rétablir la vérité, quand ce n’est pas simplement pour leur vie.
Beaucoup de révélations aussi, dans cet ouvrage, et heureusement puisque c’est le dernier ! On apprend enfin ce qu’est réellement le Livre des Peurs et en quoi Roland est un enfant maudit, en quoi sa destinée qui finit par le rattraper est si particulière. Pour ceux qui en douteraient encore, soyez assurés que le dénouement est à la hauteur, même s’il est, à l’image des deux derniers volumes de la saga, terriblement sombre ; même s’il laisse un sentiment d’amertume carrément dérangeant, qui va bien au-delà de cette espèce de tristesse qu’on éprouve toujours à la fin d’une série qui nous a tenus en haleine plusieurs années durant.
Moi qui avait commencé cette saga presque par hasard, et en tous cas par curiosité, j’en garderai le souvenir d’une belle épopée, rattachée à une époque méconnue de l’histoire. Des personnages qui ne payaient pas mine dans le tome 1 ont évolué sous mon nez, gagné en présence et en sympathie. Et puis sur le principe, cette caste de voyageurs qui racontent des histoires dans les auberges le soir venu, je suis sûre que j’aurais aimé en faire partie !