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Paris est la proie d'un immense chantage. Trois malfaiteurs fondent une redoutable association qui va faire trembler la capitale jusqu'aux moindres de ses tréfonds. Dans l'ombre, le placeur de domestiques Mascarot, le médecin homéopathe Hortebize et l'avocat Catenac recueillent méthodiquement les honteux petits secrets de la population parisienne. Au bout de vingt-cinq années d'efforts opiniâtres, ils disposent d'une mine de renseignements suffisamment fournie pour mettre enfin à exécution leur plan machiavélique.
Autour de ces passions humaines si banales que sont l'amour, l'ambition et l'argent, les très nombreux personnages de l'intrigue tourbillonnent sans se rendre compte du piège tendu qui se referme inexorablement. Paris ne deviendra-t-il qu'un gigantesque marché aux esclaves ? Qui sera en mesure d'assembler toutes les pièces du puzzle afin de déjouer la formidable machination ? Monsieur Lecoq peut-être ?...
Emile Gaboriau (1832-1873) est considéré comme le père du roman policier.
Son premier opus du genre, L'Affaire Lerouge, connaît un immense succès. On y découvre le personnage emblématique de son ouvre, Lecoq, un agent de la sûreté, puis célébrissime commissaire qui inspirera plus tard Conan Doyle.
Les Esclaves de Paris paraîtront en feuilleton dans Le Petit Journal en 1867. L'ouvrage en conservera le style haletant et enlevé propre à "happer" le lecteur jusqu'à la dernière page.
Situé entre L'Affaire Lerouge et Monsieur Lecoq, il fait partie de la grande saga policière de Gaboriau et est sans doute l'un de ses romans les plus accomplis ; bizarrement il est également l'un des moins connus et n'a pas été republié depuis des décennies alors qu'il connaît des rééditions régulières en Angleterre et aux Etats-Unis.
Inégalable Gaboriau !
Livre audio – Lu par Loïc Richard : 15h17
J’ai lu tous les volumes sur Monsieur Lecoq sur invitation de ma grand-mère maternelle qui lisait beaucoup et avec un choix plutôt éclectique, avec une petite faiblesse pour les romans policiers d’Emile Gaboriau !
Comme beaucoup d’auteurs du 19ème siècle il était plutôt bavard mais bien souvent pour nous donner à goûter des détails croustillants et d’un ton décalé qui faisait mon régal ! Depuis que VOolume remet au jour cette première littérature policière avec la narration de Loïc Richard, excellent dans ce registre, c’est avec un plaisir non dissimulé que je “relis” ces œuvres trop injustement oubliées !
Les descriptions des 3 malfrats associés : Mascarot, placeur de domestiques, Hortebize, médecin homéopathe et Catenac l’avocat sont réjouissantes et les petits-noms dont ils sont affublés tout du long de l’histoire montre, avec ironie, tous le mépris qu’il pouvait avoir pour les hommes coupables de ces agissements !
Il m’a fallu bien souvent me souvenir que c’est une enquête de Monsieur Lecoq, car il n’est jamais question de lui, et un second tome est nécessaire pour connaître les aboutissements.
Loïc Richard emploie toutes les intonations de son répertoire pour nous faire imaginer les personnages et sans forcer met au jour leurs côtés grotesques sans en faire des pitres ou des caricatures ! Il fait partie de ces narrateurs qui rendent les longueurs plus agréables !
De très agréables moments que je m’empresserai de poursuivre avec le volume 2 dès sa sortie !
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