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Passionnant
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XXIe siècle
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Toronto
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11 septembre 2001
Les éclaireurs constituent la suite des falsificateurs, mais peuvent très bien se lire de façon indépendante ; d’ailleurs, le livre commence par un résumé du précédent tome pour les personnes qui désireraient prendre l’histoire en cours de route. Je trouve cette suite meilleure que le premier épisode, qui était déjà pourtant très réussi. Dans "Les falsificateurs", Antoine Bello se contentait de parsemer son récit de références historiques discrètes, efficaces, mais somme toute anecdotiques, sur le registre de la facétie : la chienne Laïka qui n’a jamais été dans l’espace,
Christophe Collomb qui ne découvre pas l’Amérique, etc. Dans ce nouveau roman, l’auteur s’attaque à un événement réel plus sérieux, le 11 septembre 2001, ce qui donne davantage de piment et de charme à l’intrigue, avec une question passionnante à la clef : dans quelle mesure le CFR est-il responsable des attentats dirigés par Oussama Ben Laden ? Les déchirements des protagonistes, Youssef Khrafedine en tête, se font aussi plus aigus : vaut-il mieux quitter une organisation dont on ignore la finalité pour préserver ses opinions personnelles et son éthique ou au contraire faire confiance jusqu’au bout en celle-ci ? Un roman fascinant qui est ancré résolument dans le réel et l’actualité.
Les falsificateurs puissance dix
Les éclaireurs constituent la suite des falsificateurs, mais peuvent très bien se lire de façon indépendante ; d’ailleurs, le livre commence par un résumé du précédent tome pour les personnes qui désireraient prendre l’histoire en cours de route. Je trouve cette suite meilleure que le premier épisode, qui était déjà pourtant très réussi. Dans "Les falsificateurs", Antoine Bello se contentait de parsemer son récit de références historiques discrètes, efficaces, mais somme toute anecdotiques, sur le registre de la facétie : la chienne Laïka qui n’a jamais été dans l’espace, Christophe Collomb qui ne découvre pas l’Amérique, etc. Dans ce nouveau roman, l’auteur s’attaque à un événement réel plus sérieux, le 11 septembre 2001, ce qui donne davantage de piment et de charme à l’intrigue, avec une question passionnante à la clef : dans quelle mesure le CFR est-il responsable des attentats dirigés par Oussama Ben Laden ? Les déchirements des protagonistes, Youssef Khrafedine en tête, se font aussi plus aigus : vaut-il mieux quitter une organisation dont on ignore la finalité pour préserver ses opinions personnelles et son éthique ou au contraire faire confiance jusqu’au bout en celle-ci ? Un roman fascinant qui est ancré résolument dans le réel et l’actualité.