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A condition d'aimer une certaine forme de manièrisme et d'aimer les mots, le livre d'Eric Laurrent est sans doute l'un des petits chefs d'oeuvre en la matière dans cette rentrée littéraire. Sa matière sous ce titre énigmatique est sans doute, les grandes découvertes, celle que l'individu découvre et quel cheminement il emprunte pour atteindre ce but réel ou fanstamée. La partie n'était pas gagnée au départ, au tout début de l'enfance qui se souvient, incapable de distinguer les lettres ; une certaine disgrâce lui vaudra la gloire, l'humiliation et ses premières expériences fortes
de celles qui restent encore avec le temps comme des marqueurs, des faits constitutif d'un individu. Humiliation, opprobe, raillerie, relégation jusqu'au jour ou il vit comme tout le monde et là commença sans doute ce qui nous relie profondément à cet auteur et son expérience, le fait de lire tout, partout, tout le temps et de déchiffrer tous ce qui n'est pas aussi de la littérature mais accompagne par des mots le sens de la vie. L'embarquement pour des terra incognita peut commencer, le monde ne prenant sens à ses yeux que par les mots. Un plaisir qu'il ne cessera de nous communiquer à travers ses livres et qui dans celui-la prend tout son sens car ils deviennent points d'orgue ou rotules à des mécanismes stylistiques de hautes voltige : le plaisir des mots inconnus pour coller au plus près à la chose racontée. Avec Eric Laurrent, on réouvre son dictionnaire souvent et on reprend le goüt des mots curieux, de ces formes et de ces sonorités singulières qui tintent dans quelques expériences capitales et vitales. Une glace dévoré enfant peut devenir une madeleine de Proust qu'on pourrait exposer pour montrer les rouages de la langue... Après son enfance et son adolescence fut aussi celle de tous et l'on sait aujourd'hui que l'expérience esthétique peut naître parfois non loin des désirs les plus plus incongrus et étranges alors il y a deux manières de raconter ces autres découvertes, s'en délester avec condescendance ou les magnifier. Et là, Eric Laurrent est très fort parce qu'au gout des mots s'agrège le sens et un humour dévastateur sur les embuches que l'on rencontre sur le chemin des grandes découvertes. L'expérience esthétique rencontre quelques Venus non officielles et promet quelques émerveillements où le trivial le dispute au sublime. Un roman d'apprentissage et de formation où le subjonctif imparfait est au service de l'humour où le mot rare est au service de l'explorateur qui ne peut taire aucune de ses expériences.
Souvenirs à la lettre
A condition d'aimer une certaine forme de manièrisme et d'aimer les mots, le livre d'Eric Laurrent est sans doute l'un des petits chefs d'oeuvre en la matière dans cette rentrée littéraire. Sa matière sous ce titre énigmatique est sans doute, les grandes découvertes, celle que l'individu découvre et quel cheminement il emprunte pour atteindre ce but réel ou fanstamée. La partie n'était pas gagnée au départ, au tout début de l'enfance qui se souvient, incapable de distinguer les lettres ; une certaine disgrâce lui vaudra la gloire, l'humiliation et ses premières expériences fortes de celles qui restent encore avec le temps comme des marqueurs, des faits constitutif d'un individu. Humiliation, opprobe, raillerie, relégation jusqu'au jour ou il vit comme tout le monde et là commença sans doute ce qui nous relie profondément à cet auteur et son expérience, le fait de lire tout, partout, tout le temps et de déchiffrer tous ce qui n'est pas aussi de la littérature mais accompagne par des mots le sens de la vie. L'embarquement pour des terra incognita peut commencer, le monde ne prenant sens à ses yeux que par les mots. Un plaisir qu'il ne cessera de nous communiquer à travers ses livres et qui dans celui-la prend tout son sens car ils deviennent points d'orgue ou rotules à des mécanismes stylistiques de hautes voltige : le plaisir des mots inconnus pour coller au plus près à la chose racontée. Avec Eric Laurrent, on réouvre son dictionnaire souvent et on reprend le goüt des mots curieux, de ces formes et de ces sonorités singulières qui tintent dans quelques expériences capitales et vitales. Une glace dévoré enfant peut devenir une madeleine de Proust qu'on pourrait exposer pour montrer les rouages de la langue... Après son enfance et son adolescence fut aussi celle de tous et l'on sait aujourd'hui que l'expérience esthétique peut naître parfois non loin des désirs les plus plus incongrus et étranges alors il y a deux manières de raconter ces autres découvertes, s'en délester avec condescendance ou les magnifier. Et là, Eric Laurrent est très fort parce qu'au gout des mots s'agrège le sens et un humour dévastateur sur les embuches que l'on rencontre sur le chemin des grandes découvertes. L'expérience esthétique rencontre quelques Venus non officielles et promet quelques émerveillements où le trivial le dispute au sublime. Un roman d'apprentissage et de formation où le subjonctif imparfait est au service de l'humour où le mot rare est au service de l'explorateur qui ne peut taire aucune de ses expériences.