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2013, Tunis. À l'issue d'une manifestation, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes. Entre ces murs, elle découvre un nouvel ordre du monde, des règles qui lui sont dictées dans une langue qu'elle ne comprend pas. Au sein du Pavillon D, cellule qu'elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n'a pu garder avec elle qu'un livre, Les Contemplations de Victor Hugo.
Des poèmes pour se rattacher à quelque chose, une fenêtre pour s'enfuir. Mais bientôt, dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d'erreurs judiciaires qui lui racontent au fil des jours leur vérité. Celle de ces femmes qui partagent son quotidien, lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu'il arrive.
Vibrant d'humanité, Les Contemplées, roman autobiographique enflammé, nous livre l'incroyable portrait d'un groupe de femmes unies face à l'injustice des hommes.
Prison Manouba, Tunis – Pavillon D – 28 co-détenues
En 2013, lors d’une manifestation, la narratrice est arrêtée et enfermée dans une prison pour femmes.
Durant 1 mois, elle décrit de manière très réaliste son quotidien : humiliations, promiscuité, malnutrition… Mais surtout, elle dresse le portrait de ses co-détenues : les contemplées.
Hafida, Warda, Fazia, Samira, la Cabrane… des prostituées, des femmes de mauvaises réputations, des meurtrières, des coupables d’infanticides…
Sans jugement, l’auteur écoute leurs histoires et se défait au fur et à mesure de ses préjugés moraux.
Un roman vivant avec une touche d’humour.