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Vasco et Djib sont inséparables depuis leur naissance. Turbulents, pas vraiment délinquants, ils cumulent les bêtises plus ou moins graves, les rires et les bleus. Vasco est en CFA BTP, Djib passe en première S.
Leur dernière rixe est pourtant celle de trop. Afin de leur mettre du plomb dans la tête, leurs parents décident d'employer les
grands moyens : ils envoient les deux ados dans la Nièvre, le temps d'un été chez un ami du père de Vasco, entrepreneur local
qui propose ses services comme famille d'accueil pour la DDASS.
C'est dans cette campagne éloignée de tout, France profonde dont on parle peu, qu'ils vont rencontrer et se confronter à une
autre forme de jeunesse : celle des enfants élevés par celle que tous surnomment « Tata », une femme qui accueille des enfants
placés et donne sa vie aux autres.
Petit miracle à lire, à offrir, chacun y trouvera ce qu'il attend d'une belle lecture...
Gros vague à l'âme à la dernière page de ce roman qui m'a touchée et laissé un arrière goût de vraie nostalgie.
Celle de mes dix-sept ans, des «grandes vacances» d'autrefois, du coq qui chantait à point d'heure, du soleil de plomb dans une campagne qui sentait bon le foin coupé, des feux de camp sous les étoiles, des amitiés éphémères.
«Les belles vie» nous rappelle tout ça, nous offrant en plus d'un ton merveilleusement drôle et poétique, la rencontre de personnages qui nous happent le cœur, des gens vrais, bons, généreux, dont le dévouement sans limite se met au service de tous. Etre compris dans sa vérité, sa propre histoire, parfois très dure, son besoin de réalisation personnelle, c'est partir d'un bon pied vers un avenir souriant, et chacun de nos ados le comprend, et savoure ce qui va rester pour lui un été inoubliable.