Un mystérieux nouveau-né abandonné sur les banquettes arrière du tramway de noël se fait le lien naturel-natif entre ces femmes et ces hommes que le monde a la mauvaise habitude d’oublier. C’est une tresse universelle qui noue les cœurs, qui s’enroule autour des âmes enneigées. Qui, délicatement, vient se poser sur l’épaule comme une aile d’espoir.
Dans ce tramway qui semble n’aller nulle et partout à la fois, en cette nuit de noël, celui qui rentre est une histoire, celui qui rentre est un pays.
Ouvrir ses portes c’est enlever les particules de neige de son manteau,
c’est se dévêtir de la poussière, de la misère et de l’oubli. On y entre comme dans le café du bout du monde pour raconter un bout de sa vie devant une tasse de café fumant. Le cœur s’allège un peu, les souffrances restent dans le froid, dehors.
Beau et chaud comme l’intérieur d’un wagon sous la neige
froid et terrible comme ces voix de ceux qui n’osent pas parler,
ce conte de noël est une merveille de bonté
un réquisitoire plein de poésie contre les forces obscures du racisme
et de l’exclusion.
Les magnifiques peintures de Gérard DuBois viennent encore rehausser
la magie de ce roman
empreint de mémoire, d’histoire et de solidarité.
Un ensorcellement déchirant et inoubliable !
Un rêve de Noël ?
C'est la nuit de Noël, et le tram aurait dû accomplir son voyage, comme toujours, vers le terminus. Son histoire, pourtant, va être bouleversée.
Toujours dans sa veine cinématographique, dans son écriture ciselée, Calaciura signe, après l'excellent Borgo Vecchio, un nouveau chef d’œuvre de tendresse et de rêverie.
Embarquez dans ce tram sans hésiter !