Le Rôle des femmes dans l'histoire de France
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- Nombre de pages104
- FormatePub
- ISBN978-2-36659-886-5
- EAN9782366598865
- Date de parution19/11/2019
- Protection num.Adobe DRM
- Taille113 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLE MONO (EDITIONS)
Résumé
Quel rôle les femmes ont-elles joué dans l'histoire de la France ? C'est ce à quoi répond ce livre."La promiscuité la plus complète règne parmi les Mérovingiens. Placés en présence de leurs traditions nationales, qui autorisent les grands personnages à prendre plusieurs femmes en signe de noblesse, - de la législation romaine, qui reconnaît deux sortes d'union, l'une officielle, justo nuptio, l'autre purement fantaisiste, - du mariage chrétien, qui n'admet qu'une seule femme, - ils mêlent et confondent tout, et la plupart d'entre eux ont tout à la fois des femmes qu'ils épousent ecclésiastiquement, qui sont déclarées reines et regardées comme légitimes, des femmes qui, pour être mariées ecclésiastiquement, portent aussi par tolérance le titre de reines, mais ne sont point réputées légitimes, et de simples favorites, en nombre illimité, qui ne portent aucun titre, mais qui peuvent toujours devenir reines.
Ces diverses catégories formaient comme autant de branches dont les rejetons venaient disputer la couronne, car tous les enfants nés des rois, quelle que fût la condition de leur mère, étaient aptes à succéder. Ce fut là une source de troubles et de crimes : le nombre des prétendants compliquait l'anarchie au moment où s'ouvrait la succession royale. Les leudes, en leur qualité d'hommes libres, repoussaient des princes nés d'esclaves comme Bathilde, de fileuses de laine comme Méroflède; l'ambition de supplanter les reines légitimes engageait des luttes implacables entre les femmes du sérail mérovingien, et la paysanne Frédégonde venait s'asseoir sur le trône de Clovis en marchant sur les cadavres d'Audovère et de Guleswinthe.
Le mariage royal ne prit qu'à l'avènement de Hugues Capet le caractère qu'il devait conserver jusqu'aux derniers jours de la monarchie; cependant l'église admit le système de la répudiation, sous la réserve qu'elle aurait seule le droit de rompre les liens que seule elle avait le droit de consacrer, et ce fut encore là dans les premiers siècles capétiens une cause de troubles très graves par les répudiations de Berthe, d'Éléonore d'Aquitaine et d'Ingeburge.
L'intérêt dynastique fit comprendre aux rois la nécessité de donner pour base à l'ordre de succession la fixité du mariage, et depuis Philippe-Auguste jusqu'à la révolution Louis XII et Henri IV furent les seuls qui profitèrent des dispositions du droit canonique et de la bonne volonté des papes pour changer de femmes légitimes; mais la plupart se dédommagèrent largement de la contrainte que leur imposaient la politique et la religion."
Ces diverses catégories formaient comme autant de branches dont les rejetons venaient disputer la couronne, car tous les enfants nés des rois, quelle que fût la condition de leur mère, étaient aptes à succéder. Ce fut là une source de troubles et de crimes : le nombre des prétendants compliquait l'anarchie au moment où s'ouvrait la succession royale. Les leudes, en leur qualité d'hommes libres, repoussaient des princes nés d'esclaves comme Bathilde, de fileuses de laine comme Méroflède; l'ambition de supplanter les reines légitimes engageait des luttes implacables entre les femmes du sérail mérovingien, et la paysanne Frédégonde venait s'asseoir sur le trône de Clovis en marchant sur les cadavres d'Audovère et de Guleswinthe.
Le mariage royal ne prit qu'à l'avènement de Hugues Capet le caractère qu'il devait conserver jusqu'aux derniers jours de la monarchie; cependant l'église admit le système de la répudiation, sous la réserve qu'elle aurait seule le droit de rompre les liens que seule elle avait le droit de consacrer, et ce fut encore là dans les premiers siècles capétiens une cause de troubles très graves par les répudiations de Berthe, d'Éléonore d'Aquitaine et d'Ingeburge.
L'intérêt dynastique fit comprendre aux rois la nécessité de donner pour base à l'ordre de succession la fixité du mariage, et depuis Philippe-Auguste jusqu'à la révolution Louis XII et Henri IV furent les seuls qui profitèrent des dispositions du droit canonique et de la bonne volonté des papes pour changer de femmes légitimes; mais la plupart se dédommagèrent largement de la contrainte que leur imposaient la politique et la religion."
Quel rôle les femmes ont-elles joué dans l'histoire de la France ? C'est ce à quoi répond ce livre."La promiscuité la plus complète règne parmi les Mérovingiens. Placés en présence de leurs traditions nationales, qui autorisent les grands personnages à prendre plusieurs femmes en signe de noblesse, - de la législation romaine, qui reconnaît deux sortes d'union, l'une officielle, justo nuptio, l'autre purement fantaisiste, - du mariage chrétien, qui n'admet qu'une seule femme, - ils mêlent et confondent tout, et la plupart d'entre eux ont tout à la fois des femmes qu'ils épousent ecclésiastiquement, qui sont déclarées reines et regardées comme légitimes, des femmes qui, pour être mariées ecclésiastiquement, portent aussi par tolérance le titre de reines, mais ne sont point réputées légitimes, et de simples favorites, en nombre illimité, qui ne portent aucun titre, mais qui peuvent toujours devenir reines.
Ces diverses catégories formaient comme autant de branches dont les rejetons venaient disputer la couronne, car tous les enfants nés des rois, quelle que fût la condition de leur mère, étaient aptes à succéder. Ce fut là une source de troubles et de crimes : le nombre des prétendants compliquait l'anarchie au moment où s'ouvrait la succession royale. Les leudes, en leur qualité d'hommes libres, repoussaient des princes nés d'esclaves comme Bathilde, de fileuses de laine comme Méroflède; l'ambition de supplanter les reines légitimes engageait des luttes implacables entre les femmes du sérail mérovingien, et la paysanne Frédégonde venait s'asseoir sur le trône de Clovis en marchant sur les cadavres d'Audovère et de Guleswinthe.
Le mariage royal ne prit qu'à l'avènement de Hugues Capet le caractère qu'il devait conserver jusqu'aux derniers jours de la monarchie; cependant l'église admit le système de la répudiation, sous la réserve qu'elle aurait seule le droit de rompre les liens que seule elle avait le droit de consacrer, et ce fut encore là dans les premiers siècles capétiens une cause de troubles très graves par les répudiations de Berthe, d'Éléonore d'Aquitaine et d'Ingeburge.
L'intérêt dynastique fit comprendre aux rois la nécessité de donner pour base à l'ordre de succession la fixité du mariage, et depuis Philippe-Auguste jusqu'à la révolution Louis XII et Henri IV furent les seuls qui profitèrent des dispositions du droit canonique et de la bonne volonté des papes pour changer de femmes légitimes; mais la plupart se dédommagèrent largement de la contrainte que leur imposaient la politique et la religion."
Ces diverses catégories formaient comme autant de branches dont les rejetons venaient disputer la couronne, car tous les enfants nés des rois, quelle que fût la condition de leur mère, étaient aptes à succéder. Ce fut là une source de troubles et de crimes : le nombre des prétendants compliquait l'anarchie au moment où s'ouvrait la succession royale. Les leudes, en leur qualité d'hommes libres, repoussaient des princes nés d'esclaves comme Bathilde, de fileuses de laine comme Méroflède; l'ambition de supplanter les reines légitimes engageait des luttes implacables entre les femmes du sérail mérovingien, et la paysanne Frédégonde venait s'asseoir sur le trône de Clovis en marchant sur les cadavres d'Audovère et de Guleswinthe.
Le mariage royal ne prit qu'à l'avènement de Hugues Capet le caractère qu'il devait conserver jusqu'aux derniers jours de la monarchie; cependant l'église admit le système de la répudiation, sous la réserve qu'elle aurait seule le droit de rompre les liens que seule elle avait le droit de consacrer, et ce fut encore là dans les premiers siècles capétiens une cause de troubles très graves par les répudiations de Berthe, d'Éléonore d'Aquitaine et d'Ingeburge.
L'intérêt dynastique fit comprendre aux rois la nécessité de donner pour base à l'ordre de succession la fixité du mariage, et depuis Philippe-Auguste jusqu'à la révolution Louis XII et Henri IV furent les seuls qui profitèrent des dispositions du droit canonique et de la bonne volonté des papes pour changer de femmes légitimes; mais la plupart se dédommagèrent largement de la contrainte que leur imposaient la politique et la religion."
















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