Né à Vincennes en 1946, Serge Le Tendre s'inscrit, à sa majorité, à l'université de sa ville natale pour y suivre les cours de bande dessinée donnés par Jean-Claude Mézières, Jean Giraud et Claude Moliterni. Il y côtoie André Juillard et Régis Loisel.
Au métier de dessinateur, il préfère rapidement celui de scénariste. Dès 1974, il conçoit de courtes histoires pour les magazines 'Pilote' et 'Tousse-Bourin' avec Dominique Hé, Annie Goetzinger et Michel Rouge au dessin.
En 1975, dans le magazine de luxe 'Imagine', que dirige Rodolphe, il inaugure sa désormais fameuse "Quête de l'oiseau du temps", mise en images par Loisel.
À partir de 1977, il collabore avec les périodiques 'Fluide glacial', 'Métal hurlant', 'Fripounet', 'Je bouquine', 'I Love English', 'Circus' et scénarise, notamment pour Max Cabanes, Fabien Lacaf, Michel Blanc-Dumont. En 1982, avec Loisel, il relance "La Quête de l'oiseau du temps" dans la revue 'Charlie Mensuel' et en albums chez Dargaud.
En 1984, il coécrit "Jérôme K. Jérôme Bloche" avec Makyo pour le journal 'Spirou' et les éditions Dupuis (dessin Alain Dodier). En 1985, il crée "Les errances de Julius Antoine" (dessin Christian Rossi, Albin Michel). En 1989, il invente "Les voyages de Takuan" (dessin Emiliano Simeoni puis TaDuc, Delcourt).
En 1991, il co-scénarise "Pour l'amour de l'art" avec Pascale Rey (dessin Béhé puis Jean-Pierre Danard et François Pierre, Dargaud) et, en 1993, "Labyrinthes" avec Diéter (dessin Jean-Denis Pendanx, Glénat).
On lui doit en outre le premier « western bol de riz » "Chinaman" (dessin Taduc, Dupuis), "La gloire d'Héra" suivie de "Tirésias" (dessin Christian Rossi, Dargaud), "L'histoire de Siloë" (dessin Servain, Delcourt). Au nombre de ses one shots, on citera "Edmond et Crustave" (dessin Christian Rossi, Futuropolis-Gallimard) et "L'Oiseau noir" (dessin Jean-Paul Dethorey, Dupuis). Avec son ami dans la vie et complice en BD Rodolphe, Serge Le Tendre est par ailleurs le coscénariste du fameux cycle de "Taï-Dor" (dessin Jean-Luc Serrano, Vents d'ouest), de l'album "La Dernière Lune" (dessin Antonio Parras, Le Lombard) et du diptyque "Mister George" (avec Rodolphe et Hugues Labiano), dans la collection "Signé" du Lombard.
Avec Franck Biancarelli au dessin, il écrit "Le livre des destins" (Soleil) et adapte l'ouvrage de Jean-Pierre Guéno "Paroles d'étoiles" (Soleil), un recueil de témoignages d'enfants juifs cachés durant la Seconde Guerre mondiale.
En 2013, il lance une nouvelle trilogie "Griffe Blanche" (Dargaud), avec TaDuc au dessin.
Il écrit aussi "Bye bye love" premier tome de la série"Le paradis sur Terre", chez 12bis, avec Laurent Gnoni.
En 2014 sort le premier épisode des "Vestiges de l'aube" (Dargaud), une adaptation du roman de son ami David S. Khara, dessinée par Frédéric Peynet. Le second opus du diptyque paraît en 2015. Serge Le Tendre signe, pour le même éditeur et avec les mêmes coauteurs, "Le projet Bleiberg".
Serge Le Tendre - dont tous les grands festivals ont primé l'inventivité - figure parmi les prestigieuses signatures de la bande dessinée de ces vingt dernières années.
Né en 1969 à Bourges, David S. Khara vit en Bretagne depuis les années 1980, période à partir de laquelle il découvre les grands classiques de la littérature au cours de sa scolarité au lycée Émile-Zola de Rennes. Après des études de droit et un passage dans le notariat, il devient journaliste à l'AFP, puis concepteur rédacteur publicitaire au sein du groupe RSCG, avant de fonder, en 1993, son entreprise de communication dans laquelle il a travaillé 16 ans, avant de se retirer en 2009 pour devenir écrivain « à temps plein ».
Fait rare, il connaît un succès immédiat en signant Le Projet Bleiberg, premier volume d'une trilogie. En 2014 sort le premier tome des Vestiges de l'Aube en bande dessinée, une adaptation de son roman par Serge Le Tendre, illustrée par Frédéric Peynet.
Le second et dernier tome est paru en 2015.
Né en 1977 à St Rémy, Frédéric est étudiant pendant trois ans à l'école d'Arts Appliqués Pivaut de Nantes en section graphisme publicitaire.
En 1997, il rencontre Isabelle plongeon, scénariste, qui signera ses deux premières séries, "Les Apatrides" et "Toran", respectivement parues chez Pointe Noire et Nucléa.
Cette même année, il se lie d'amitié avec Jean-Charles Gaudin avec qui il travaillera par la suite sur "Le Feul" puis "Phoenix" aux éditions Soleil.
Frédéric participe également à plusieurs séries ou albums collectifs, tels que "Les contes du Korrigan", "Hanté", "Prométhée", "Les chansons de Gainsbourg", ou encore "Polnareff".
En 2013, il collabore avec Serge Le Tendre à l'adaptation en bande dessinée du roman de David S.
Khara, "Les vestiges de l'aube", dont le premier tome voit le jour chez Dargaud en 2014.
Le second et dernier tome est sorti en 2015. Il signera, pour le même éditeur et avec les mêmes coauteurs, Le Projet Bleiberg à paraître en 2016.
Excellente adaptation !
Très Cher Vous,
Tu sais que souvent quand j’apprends qu’une adaptation d’un roman va être faite en BD, d’un côté je suis heureux pour l’auteur, c’est toujours sympa de retrouver son œuvre sur un autre support, ça permet de la faire revivre différemment, de la faire connaître auprès d’un autre public, qui ne serait peut-être pas venu à sa rencontre…
Alors quand en plus c’est un livre que j’ai adoré, j’achète, mais je paie en serrant les miches, espérant ne pas être déçu. Bon, cette fois-ci, j’avais un peu moins les chocottes, l’auteur était présent, c’est même David qui m’a conseillé la BD, vu tout le bien que je pense de la Trilogie Bleiberg, obligé de lui faire confiance et de me fendre d’un biffeton… enfin de deux…
Les deux tomes d’un coup !
Mais bel investissement…
Que ce soit l’univers graphique, Morg ne pouvait pas avoir une autre gueule, les couleurs et décors, sans causer des personnages historiques, rien à jeter… le trait de Peynet est vraiment fluide, propre. Les personnages gardent le même visage tout au long de l’album, ce qui n’est, malheureusement, pas tout le temps le cas.
Du côté du scénario, chose rare, c’est vraiment une belle adaptation, qui colle au bouquin, parce que souvent les mecs, ils prennent quand même des sentiers que l’auteur n’aurait pas forcément validé. Le Tendre, lui a vraiment respecté le travail de Khara, c’est dans la lignée.
Pour te la faire brève, Les fantômes du passé, et Deep zone, sont vraiment réussis, plus qu’à espérer que Le patient 302 qui est à venir soit du même acabit.
C’est vraiment agréable de refaire une lecture différemment.
Bon David, ce n’est pas tout, mais faut finir le boulot, après le roman, la BD, l’adaptation audiovisuelle, elle est pour quand ?
Stanislas Petrosky.
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