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En prenant des chemins quelque peu buissonniers, par exemple en allant voir quelle place les écrivains donnent aux faits divers, aux délices et aux affres de l'attente, à la tentation de l'inachevé, aux rapports entre vie privée et écriture, à la façon d'écrire l'amour, ces essais adoptent tout naturellement la revendication de Baudelaire sur le droit de se contredire. Et ils aboutissent à deux questions : Qu'est-ce qu'écrire ? Écrire est-il une raison de vivre ? L'une et l'autre, on s'en doute, ne peuvent que rester sans réponse.
Livresque
Voilà un essai qui pose plus de questions qu'il ne donne de réponses, mais la littérature est ainsi faite. Je ne suis pas réellement surprise outre mesure.
Heureusement que les thématiques, les approches sont traitées de manière assez libre car sinon, cela aurait pu être très rébarbatif. Certes, ce n'est pas une lecture que l'on entreprend le soir en rentrant tard après une longue réunion qui n'en finissait plus, mais tout de même… Heureusement avec l'auteur que voilà, cela reste très abordable.
J'avoue que je me suis sentie toute petite en lisant cet ouvrage et j'ai pu mesurer combien la somme des connaissances de Roger Grenier est importante et la mienne quasi inexistante en comparaison. Pfff, cela rend humble vraiment.
Même avec les années, je ne lui arriverai pas à la cheville, mais qu'importe. J'ai pris plaisir à découvrir ces raisonnements, ces réflexions, ces questionnements. Je n'ai pas l'impression que j'ai tout mémorisé, loin de là même, mais je pense qu'il m'en reste tout de même quelque chose.
A réservé aux amoureux du monde de la littérature, des auteurs et de leurs écrits…