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Comment vivre la Chine en Amérique ? Deux générations de femmes, quatre mères, quatre filles livrent leur histoire.
En 1949, quatre Chinoises, ayant récemment immigrées à San Francisco, se retrouvent pour discuter. Unies dans leurs espoirs et leurs pertes, elles décident de former le Joy Luck Club. Resurgissent alors les senteurs et les saveurs d'autrefois. On croise des bébés mariés à la naissance, des sours jumelles perdues sur une route d'exode, la Dame Lune qui exauce les voux des enfants, des concubines jalouses et humiliées...
Nostalgique et amère parfois, la fable se heurte à un autre langage. Celui d'une deuxième génération qui aspire à une vie différente libérée du poids de la tradition. Au carrefour de ces deux mondes : Jing-mei. La jeune femme découvre au Joy Luck Club la force de l'héritage laissé par les mères. Naît alors l'espoir d'une réconciliation car les liens du sang sont indéfectibles...« Poétique, d'une beauté et d'une imagination saisissante, ce livre remarquable parlera à toutes les femmes.
» - Publishers Weekly
Un pont entre les générations et les cultures : de San Francisco à Shanghai
Le Joy Luck Club est un bon roman qui nous fait passer un agréable moment. Il est malheureusement entaché par une lourdeur de style, beaucoup de personnages féminins qui se ressemblent et que l'on confond, ainsi qu'un choix de la part de l'auteure, de raconter plusieurs fois une même histoire, mais d'un point de vue différent - côté mère chinoise et côté fille américaine. Tout l'intérêt est d'ailleurs dans cette opposition des générations, des cultures et de la mentalité, que nous pensons irréconciliables. Et pourtant, une note d'espoir tant attendue, arrive à la fin pour clôturer en beauté ce roman original. Il en ressort surtout la poésie chinoise, la philosophie de cette culture, d'une rare justesse, mais aussi d'une sévérité qui amène à l'excellence. Un roman original, porté par la profondeur d'écriture d'Amy Tan et qui laissera toujours un arrière-goût de thé et de nostalgie...