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Pour notre bonheur, la modernité héroïquement déglinguée de Maud Tabachnik réveille le souvenir de Dashiell Hammett et de Chester Himes. Le Point
Frontière du Mojave : Boulder City, le trou du cul du Diable comme disent les Indiens. Là ont disparu, sans laisser de traces, des familles entières de touristes qui se rendaient à Las Vegas.
La police locale et le FBI ont effectué des recherches, mené l'enquête : rien.
Sandra Khan, envoyée spéciale du
San Francisco News, s'empare des dossiers.
Un chien sans maître, une poupée rendue par le sable, le désert implacable...
Angoisse et terreur vont crescendo parmi les habitants, réveillés tels des serpents après la digestion, qui se liguent pour faire tomber l'étrangère et protéger l'un des leurs.
Le festin de l'araignée
Sandra Kahn, jeune journaliste à San Francisco, doit quitter sa compagne Nina pour, à la demande de son rédacteur en chef, aller enquêter sur des disparitions de familles dans le désert aux environs de Boulder City dans le Nevada.
Boulder City, trou paumé dans le désert du Nevada, un maire potentat local jaloux de ses prérogatives, un shérif à sa botte, une population locale arriérée à la limite de la consanguinité, intolérante et peu causante, l'enquête s'annonce compromise pour Sandra. La jeune femme a trois défauts capitaux pour la population de Boulder City, elle est journaliste, femme, et juive.
Dans ce roman, l'auteure s'est employée à nous décrire une Amérique profonde dominée par les ligues de vertu, les milices fascisantes et l'intolérance qui y règne. Un roman agréable à lire si on oublie le portrait par trop caricatural de la population de Boulder City.