Un vieux bootlegger misanthrope est dérangé dans sa vie solitaire par l’arrivée, sur ses terres marécageuses du Sud des Etats-Unis, d’une jeune femme traquée par un gang de tueurs. Le vieux lion retiré des voitures, porté par son sens de l’honneur et son code moral personnel, prend pitié de l’adolescente sans défense, proie d’un proxénète fournisseur des plus puissants de l’État de Géorgie dont elle a malencontreusement capté quelque dangereux secret. S’ensuit un siège de la maison isolée, un combat à mort entre un vieil homme et une presque enfant d’un côté,
une bande de malfrats et de ripoux de l’autre.
A partir des ingrédients classiques d’un vieux dur-à-cuir blessé par la vie et en mal de rédemption, d’une jolie jeune femme en danger et de méchants corrompus et sans scrupules rassemblés dans un décor sauvage et inhospitalier, Peter Farris nous livre un polar rural noir, efficace et bien troussé, sans grande originalité peut-être, mais servi par quelques personnages attachants et épicé d’une touche de nature-writing. Des réminiscences d’Edward Abbey et la silhouette de Clint Eastwood ont accompagné ma lecture, et il faut reconnaître qu’on n’a aucun mal à imaginer cette histoire portée à l’écran.
Comme le tout est agréablement bien écrit, sans longueur ni temps mort, pourquoi bouder son plaisir ?
Un polar rural noir efficace et bien troussé
Un vieux bootlegger misanthrope est dérangé dans sa vie solitaire par l’arrivée, sur ses terres marécageuses du Sud des Etats-Unis, d’une jeune femme traquée par un gang de tueurs. Le vieux lion retiré des voitures, porté par son sens de l’honneur et son code moral personnel, prend pitié de l’adolescente sans défense, proie d’un proxénète fournisseur des plus puissants de l’État de Géorgie dont elle a malencontreusement capté quelque dangereux secret. S’ensuit un siège de la maison isolée, un combat à mort entre un vieil homme et une presque enfant d’un côté, une bande de malfrats et de ripoux de l’autre.
A partir des ingrédients classiques d’un vieux dur-à-cuir blessé par la vie et en mal de rédemption, d’une jolie jeune femme en danger et de méchants corrompus et sans scrupules rassemblés dans un décor sauvage et inhospitalier, Peter Farris nous livre un polar rural noir, efficace et bien troussé, sans grande originalité peut-être, mais servi par quelques personnages attachants et épicé d’une touche de nature-writing. Des réminiscences d’Edward Abbey et la silhouette de Clint Eastwood ont accompagné ma lecture, et il faut reconnaître qu’on n’a aucun mal à imaginer cette histoire portée à l’écran.
Comme le tout est agréablement bien écrit, sans longueur ni temps mort, pourquoi bouder son plaisir ?