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L'institutionnalisation par la circulaire du 5 août 1985 des
études sur les travaux de restauration des monuments classés
est-elle une innovation dans la tradition du service des
Monuments historiques ? A quoi fait-elle référence parmi les
textes historiques et théoriques, est-elle simplement une
mesure administrative ou témoigne-t-elle d'une ambition
culturelle ? Le recours systématique aux études préalables a-t-
il changé les modes d'interventions de la maîtrise d'oeuvre ?
Comment s'articulent les besoins et les moyens des
propriétaires et les exigences historiques, architecturales et
techniques des monuments classés ? Les directeurs du
Patrimoine désiraient non seulement rationaliser la gestion des
travaux sur les monuments classés, mais aussi documenter les
travaux tout au long des trois phases : avant, pendant et après
travaux.
Réaffirmer l'action de l'Etat et son efficacité tant sur
le plan des coûts des études et des travaux que sur la qualité
des interventions était bien l'intention des concepteurs de la
réforme des études préalables. Un examen de l'efficacité réelle
et du coût des études préalables participait de la volonté de
décentralisation des procédures.