13 heures dans la vie d’un musicien…13 heures qui valent une vie ; 13 heures qui vont changer beaucoup de choses…
Metin Arditi, que j’ai découvert au hasard d’un jury littéraire, et que j’ai depuis adopté signe une œuvre intimiste, aux personnages fouillés jusqu’à l’âme. Mot après mots, il dévoile Aldo, de la même manière que ce dernier déroule sa partition, note à note. Aldo va vivre les pires heures qu’il soit donné de vivre à un musicien avant de se produire. Il suffit de quelques feuillets manuscrits pour le faire douter, pour que surgisse ce qui a nourrit
sa vocation d’artiste.
Roman qui peut parfois être dérangeant, la pension Marguerite, néanmoins vous saisit très fort, vous happe. Troublante Anna qui donne le même prénom du père à son fils, qui ira jusqu’à adopter son art pour mieux le faire revivre auprès de son fils. Souvent la confusion des deux interpelle le lecteur. Troublante également l’analogie entre les cordes vocales d’Anna et les cordes du violon qui donnent du souci au musicien à quelques heures d’un concert important.
Comme le souligne Anna dans son testament, « on digère son passé comme on peut ». Aldo après tant d’années d’oubli, d’enfouissement, digèrera le sien le temps du Larghetto et du rondo final qui accompagne la rédaction de ces impressions.
A la recherche du passé
13 heures dans la vie d’un musicien…13 heures qui valent une vie ; 13 heures qui vont changer beaucoup de choses…
Metin Arditi, que j’ai découvert au hasard d’un jury littéraire, et que j’ai depuis adopté signe une œuvre intimiste, aux personnages fouillés jusqu’à l’âme. Mot après mots, il dévoile Aldo, de la même manière que ce dernier déroule sa partition, note à note. Aldo va vivre les pires heures qu’il soit donné de vivre à un musicien avant de se produire. Il suffit de quelques feuillets manuscrits pour le faire douter, pour que surgisse ce qui a nourrit sa vocation d’artiste.
Roman qui peut parfois être dérangeant, la pension Marguerite, néanmoins vous saisit très fort, vous happe. Troublante Anna qui donne le même prénom du père à son fils, qui ira jusqu’à adopter son art pour mieux le faire revivre auprès de son fils. Souvent la confusion des deux interpelle le lecteur. Troublante également l’analogie entre les cordes vocales d’Anna et les cordes du violon qui donnent du souci au musicien à quelques heures d’un concert important.
Comme le souligne Anna dans son testament, « on digère son passé comme on peut ». Aldo après tant d’années d’oubli, d’enfouissement, digèrera le sien le temps du Larghetto et du rondo final qui accompagne la rédaction de ces impressions.