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"Dans la grande tradition de la littérature sud-américaine, au réalisme plus réel que magique, avec une volonté de vérité et de réconciliation, Renato Cisneros, né à Lima en 1976, écrit le roman d'une histoire privée : comment admettre la figure d'un père oppresseur qui échappe à toute forme de légalité ? Dilemme d'un fils devant la personnalité d'un géniteur sévère mais aimant au quotidien et celle d'un père dictateur, Luis Cisneros Vizquerra (1926-1995), dit El Gaucho, compagnon de guerre de Videla et Pinochet, que le fils découvre au fil du récit.
Renato Cisneros dévoile aussi un séducteur passionné de littérature qui jouissait des plaisirs de la vie.
""Un roman impressionnant qui démontre, outre du talent, un grand courage."" Mario Vargas Llosa
La Distance qui nous sépare intrigue, attache et émeut dès le début. Ces histoires qui semblent tout droit sorties d'un Cent ans de solitude urbain sont toutes véridiques et elles font partie de la longue saga familiale."" El Mundo"
La distance qui nous sépare
"Mon père fut un rustre en uniforme. Son uniforme était une croûte sous laquelle s'étendaient des plaies que personne ne voyait, parce qu'il ne les a jamais montrées. Si je parle aujourd'hui de ces plaies, c’est pour me cicatriser de mon père. Car mon père est pour moi une cicatrice, pas une blessure. Plus maintenant."
Ce roman d'autofiction est l'histoire d'un jeune homme de 18 ans, qui, à la mort de son père, ressent le besoin pressant de comprendre qui était réellement cet homme public avant d'être son père.
Sa quête le mènera à découvrir que ce père qui est né et a grandit en Argentine, de formation militaire, côtoyait, parmi ses camarades de classe, les personnages les plus obscurs de la dictature argentine comme Videla, Viola et autres, ainsi qu'un bagage familial impressionnant.
Une quête personnelle qui nous émeut, nous intrigue et nous questionne ... et vous, connaissez-vous réellement votre propre histoire?