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« Mon cancer s'écrit myélome et je ne peux m'empêcher de penser « miel homme ». Il me paraît plus doux, du coup, moins agressif. Grâce à lui, je me sens comme un héros Marvel. Je suis l'Homme de miel. »
Un livre qui fait du bien, un livre utile, un livre super-héros.
Olivier Martinelli est né en 1967. Il vit à Sète. Auteur de cinq romans et de nombreuses nouvelles publiées dans des recueils collectifs (Buchet Chastel, éditions Antidata, etc), il a obtenu le Prix des Lecteurs de Deauville en 2012 pour La nuit ne dure pas publié par les éditions 13e Note et le Prix de la ZEC en 2016 pour L'ombre des années sereines paru chez Zinc Editions.
Il a aussi publié Quelqu'un à tuer à La Manufacture de Livres en 2015.
Somme de ciels.
L'homme de miel, c'est du sucre : dans la bouche, dans la tête et pour les yeux.
Dans une langue parfois lunaire, souvent solaire, nous suivons la vie ventée d'un homme qui couve un truc – un cancer – mais qui ne veut pas le montrer. De consultations en rendez-vous presqu'adultère chez son médecin, de dépits en défis, de mort en vie, l'auteur nous conte sa fable, sa thérapie. Et du brouillard alors sort une clarté, s'y creuse un couloir. Des espoirs.
Les chapitres courts très courts de ce roman sont autant d'instantanés, autant de ciels, de possibles d'une vie qui tremble, qui tient à quoi ? à rien, si ce n'est l'amour de la littérature, et de la poésie ; le soutien d'un clan, la présence d'une famille.
Merci à Olivier Martinelli et à Christophe Lucquin, son jeune éditeur, tous deux talentueux et audacieux, pour ce beau roman tout en pudeur, en émotion. On en ressort bouleversés, changés.