Réalisatrice, auteure, traductrice et mannequin, mais aussi journaliste, pigiste et donneuse de voix... dans sa vie, Nadine a eu plusieurs vies. Impossible de les résumer toutes. Ce qui est certain, c'est que née d'une mère mezzo-soprano et d'un père baryton, Nadine était faite pour devenir artiste.
Après un court passage à l'école Louis Lumière pour y apprendre la réalisation et le montage, puis aux Beaux-Arts de Paris pour y apprendre les arts plastiques, Nadine atterrit aux Arts Décoratifs, section cinéma.
Dans le milieu des années 80, le Prix Villa Médicis hors les Murs lui est octroyé. Elle quitte alors son Paris natal pour les Etats-Unis, direction Los Angeles et New York. Elle reviendra quelques années plus tard des images plein la tête.
Parmi ses faits d'arme, la traduction de Pièces en dix minutes de Djuna Barnes (éditions de l'Arche), la publication du roman La rousse botanique (éditions Lierre et Coudrier), roman finaliste du prix Hermès, mais aussi la réalisation de plusieurs sujets pour TF1 et M6, ainsi que des courts métrages.
Deux d'entre eux ont été sélectionnés à Perspectives du cinéma français à Cannes : Entrez dans la danse et Mardi et mercredi.
Aujourd'hui, Nadine met son imagination débordante au service des enfants. Mais au fond de sa caboche, d'autres projets littéraires et cinématographiques mûrissent. Curieuse et passionnée, Nadine continue d'avancer. À nous d'en profiter !
Noémie Boullier est une fille du soleil.
Née à Aix-en-Provence, elle s'installe au Mexique dans les années 2000 avant de revenir vivre dans le sud de la France.
Noémie a grandi entourée de cartons, papiers, ciseaux et cutters, craies, feutres et crayons de couleurs. Devenue adulte, elle n'a jamais cessé de peindre et de dessiner. Ses peintures gardent une forte marque de son passage au Mexique. Au-delà des couleurs vives, partout des hommes à tête de bêtes et des bêtes à tête d'hommes.
Comme l'écrit à son sujet Rue 89 en 2015, « Les dessins à l'encre de Chine et les peintures de Noémie Boullier se situent entre Marc Chagall et Jérôme Bosh. Les êtres qu'elles représentent, mi-animaux mi-humains sont inquiétants parfois, étranges souvent, oniriques toujours. » Le lien de l'homme et de son environnement est en effet un des grands thèmes de son travail. Immanquablement, d'autres y sont associés tels que l'hyper-industrialisation ou le désastre environnemental.
De retour en France, Noémie a multiplié les collaborations avec d'autres artistes dans la céramique, le spectacle vivant, le mapping ou l'illustration.
Avec près d'une trentaine d'expositions individuelles et collectives, au Mexique comme à Bordeaux, Noémie a gagné le deuxième prix du Battle#Ta feuille Vibrations Urbaines de Pessac en 2017.