Perdu dans les méandres de ma wish-list, faute de faire partie de mes priorités, j’avais un peu oublié ce titre que j’aurais pu adorer à l’âge de 12-13 ans… Et, j’ai fini par le croiser, pour quelques centimes, lors d’un vide-grenier.
Rédiger cette chronique m’est assez pénible… En effet, plusieurs choses m’ont dérangée mais la lecture ne m’a pas été désagréable pour autant…
Gemma et Nico (de son vrai nom, David) ont 14 ans et s’aiment… L’un est en froid avec ses parents, crise de l’adolescence oblige. L’autre, lui, est battu par son père
tandis que sa mère est alcoolique. Par conséquent, ils décident de fuguer.
Evidemment, le jeune couple fait de mauvaises rencontres et commence à survivre dans des squats, à fumer des joints puis à toucher à l’héroïne.
Que du classique !
S’il y a bien une chose qui m’a rendue dingue, c’est la façon dont Nico défend corps et âme ses parents… Oui, ils sont alcooliques mais c’est la vie qui veut ça : ils ne peuvent pas s’en sortir !
Dans l’ensemble, les personnages étaient plutôt caricaturaux et, comme l’histoire, plutôt prévisibles. J’ai su dire quel personnage allait réussir à s’en sortir ou, au contraire, allait s’enfoncer. Trop facile ! Et je dois avouer qu’ils m’ont fait pitié et cela m’agace au plus haut point. J’aime les personnages qui me bouleversent.
J’ai aimé la construction du roman où le narrateur change à chaque chapitre, sans ordre prédéfini. Si je l’ai apprécié, c’est notamment parce que le nom du narrateur est indiqué à chaque début de chapitre. Ainsi, pas de temps d’adaptation à avoir et cela donne du dynamisme. De plus, il n’y a pas trop de répétitions dans les événements malgré cette alternance. Tout s’enchaîne sans anicroches.
Quant au style de Melvin Burgess, c’est jeune, très oral et cela ne m’a pas toujours semblé correcte mais ce n’est pas ce qui m’a le plus dérangé. En effet, certaines scènes sont très vulgaires (sexe, notamment) voire très violentes. Non seulement, je les ai trouvé faciles par rapport au thème et déplacées pour un livre adolescent (ou Young Adult, pour les réfractaires). De plus, je dois dire que certains propos sont tendancieux. Je ne serais pas surprise qu’ils choquent certains. Je pense notamment à certains paragraphes du chapitre commençant page 265. Beaucoup de minorités ( ? Ce n’est pas le terme que je cherchais…) sont secouées par l’auteur (les noirs et les juifs, notamment).
Melvin Burgess a dit : « Je pense qu’il est préférable que les jeunes n’entendent pas parler de la drogue pour la première fois le jour où quelqu’un essaiera de leur en vendre. »
Sur ce point, je lui donne totalement raison. Cependant, je me demande s’il n’aurait pas fallu qu’il raconte l’histoire de quelqu’un qui résiste face aux propositions… On trouve tant de livres parlant de jeunes qui tombent dans la drogue… Aucune originalité !
http://lireparelora.wordpress.com/2012/07/25/junk-melvin-burgess/
Déçue
Perdu dans les méandres de ma wish-list, faute de faire partie de mes priorités, j’avais un peu oublié ce titre que j’aurais pu adorer à l’âge de 12-13 ans… Et, j’ai fini par le croiser, pour quelques centimes, lors d’un vide-grenier.
Rédiger cette chronique m’est assez pénible… En effet, plusieurs choses m’ont dérangée mais la lecture ne m’a pas été désagréable pour autant…
Gemma et Nico (de son vrai nom, David) ont 14 ans et s’aiment… L’un est en froid avec ses parents, crise de l’adolescence oblige. L’autre, lui, est battu par son père tandis que sa mère est alcoolique. Par conséquent, ils décident de fuguer.
Evidemment, le jeune couple fait de mauvaises rencontres et commence à survivre dans des squats, à fumer des joints puis à toucher à l’héroïne.
Que du classique !
S’il y a bien une chose qui m’a rendue dingue, c’est la façon dont Nico défend corps et âme ses parents… Oui, ils sont alcooliques mais c’est la vie qui veut ça : ils ne peuvent pas s’en sortir !
Dans l’ensemble, les personnages étaient plutôt caricaturaux et, comme l’histoire, plutôt prévisibles. J’ai su dire quel personnage allait réussir à s’en sortir ou, au contraire, allait s’enfoncer. Trop facile ! Et je dois avouer qu’ils m’ont fait pitié et cela m’agace au plus haut point. J’aime les personnages qui me bouleversent.
J’ai aimé la construction du roman où le narrateur change à chaque chapitre, sans ordre prédéfini. Si je l’ai apprécié, c’est notamment parce que le nom du narrateur est indiqué à chaque début de chapitre. Ainsi, pas de temps d’adaptation à avoir et cela donne du dynamisme. De plus, il n’y a pas trop de répétitions dans les événements malgré cette alternance. Tout s’enchaîne sans anicroches.
Quant au style de Melvin Burgess, c’est jeune, très oral et cela ne m’a pas toujours semblé correcte mais ce n’est pas ce qui m’a le plus dérangé. En effet, certaines scènes sont très vulgaires (sexe, notamment) voire très violentes. Non seulement, je les ai trouvé faciles par rapport au thème et déplacées pour un livre adolescent (ou Young Adult, pour les réfractaires). De plus, je dois dire que certains propos sont tendancieux. Je ne serais pas surprise qu’ils choquent certains. Je pense notamment à certains paragraphes du chapitre commençant page 265. Beaucoup de minorités ( ? Ce n’est pas le terme que je cherchais…) sont secouées par l’auteur (les noirs et les juifs, notamment).
Melvin Burgess a dit : « Je pense qu’il est préférable que les jeunes n’entendent pas parler de la drogue pour la première fois le jour où quelqu’un essaiera de leur en vendre. »
Sur ce point, je lui donne totalement raison. Cependant, je me demande s’il n’aurait pas fallu qu’il raconte l’histoire de quelqu’un qui résiste face aux propositions… On trouve tant de livres parlant de jeunes qui tombent dans la drogue… Aucune originalité !
http://lireparelora.wordpress.com/2012/07/25/junk-melvin-burgess/